La mite et le pull-over
Une mite avait élu domicile
Dans un pull-over
De douce laine de mohair
Et trouvait la vie facile.
Le pull était confortable
La pitance assurée
La compagnie agréable
Le pull étant muet.
Mais le temps qui fuit
Fait que la mite
Se reproduit
Et sans aucun mérite
Voilà toute une colonie
Qui dévore le pull
Et son économie
Sans d’autre scrupule
Que de croitre vaille que vaille
Encore et encore
Jusqu’à ce que le chandail
Fut bientôt mort.
Moralité :
A la limite,
Il en va des humains
Comme des mites
Quand il y en a qu’un, ça va
C’est quand il y en a
Plusieurs que ça craint.

La mite et le pull-over
Débuté par Yves Le Guern, avril 20 2011 08:46
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Posté 20 avril 2011 - 08:46