La religion ne sert a rien.
La publicité non plus, si ce n’est l’asservissement des ignorants.
Les gens qui se sentent vaguement lésés dans le second se jettent corps et âmes dans le premier. Il n’y aura jamais d’échappatoire. Si le privilège de la connaissance est le fardeau de la lucidité, beaucoup fuient le poids…
Il est si difficile d’être responsable…
Quand le tourment extérieur devient trop pesant, les voilà qui s’enivrent, pour que le bruit du dedans couvre et délivre du vacarme de l’extérieur. Une bouteille de rhum dans bien des cas, est plus puissante que la prière.
C’est dit.
Les gens se répètent, les destins se répètent et seul le décor évolue…
Dieu est bègue. C’est dit.
L’architecte de l’univers bafouille et gribouille, Dieu est un enfant, un enfant bègue colérique et paresseux. Il aime l’odeur du sang et de la pourriture, la vie émerge de la pourriture et du sang, l’enfant né en déchirant sa mère, la vie est moisissure…
Si un seul grain tombe à terre il demeure seul, mais s’il meurt, il fertilisera la terre ; c’est même dans la bible. La vie est une lutte, un passage de relais, plus on en sait plus difficile est la lutte. Çela ne veut plus rien dire, les imbéciles pullulent, les exceptions se font liquider.
Darwin ?
Un chansonnier de l’espoir.
Alors quitte à traverser cette vie de plastique, autant faire l’expérience des limites, de toutes les limites.
La morale ? Sirop coutre la toux.
La politique ? Télé-réalité-facebook-cul-fric.
Les femmes ? De jolies pies, elles sont attirées par ce qui brille. Elles ne parlent que d’amour mais prennent les hommes pour des miroirs.
Les hommes se masturbent trop, ou pas assez.
Celui qui comprend le sel de la comédie aspire au néant, à moins que celui-ci ne se contente que des limites. Le goût est aigre.
L’expérience des limites est la seule voie plausible, possible, pour celui qui comprend le sel de la comédie.
La vie un long fleuve tranquille ?
La mienne sera torrent, une rivière limpide remontant son cour jusque faire déborder la source, puissent les vagues engloutirent les montagnes. Je ne ferai plus de concession sur l’apparence, je ne sourirai plus que nerveusement, et tout ce que je toucherai se brisera.
Il y a un prix à payer. Toujours.
C’est dans le rôle, dans l’apparence de l’apparence que j’affuterai les armes de la probité, personnes ne m’obligera plus désormais.
Je suis libre, j’ai tout à donner mais rien à recevoir, mon armoire et déjà pleine.
A. Panace 29 Avril 2011

Experience des Limites
Débuté par Archibald Panace, mai 12 2011 11:10
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