4 réponses à ce sujet

[vincent boutal]

La terre s'est tue

Alors que se mit à resonner le bruit sourd des colères humaines

Dans la pierre

Dans l'eau

Dans chaque particule vivante

L'attente gonflait les veines d'un sang noir et ferreux

Intime cohésion du langage

Quand la main ne sait plus où chercher ses mots

[hirondelle]

Joli...J'ai bien aimé...
Amitiés,H.

[F?lice]

La terre s'est tue

Alors que se mit à resonner le bruit sourd des colères humaines

Dans la pierre

Dans l'eau

Dans chaque particule vivante

L'attente gonflait les veines d'un sang noir et ferreux

Intime cohésion du langage

Quand la main ne sait plus où chercher ses mots

Je trouve quelque chose d'attirant, là. Mais cette chose n'est pas encore assez intense pour me retenir en tant que lecteur.

Les deux première phrases, par exemple... beaucoup de mots pour une idée simple. Trop de mots pour moi. On sent bien que quelque chose bruisse, mais la formulation semble convenue.

Voilou.

Jaguar.

[vincent boutal]

Merci F?lice pour tes appréciations. Je vais voir ce que je peux trouver pour ces deux premiers vers qui moi aussi me semblent un peu trop rituels, voire un rien surfaits!VoiliVincentMerci F?lice pour tes appréciations. Je vais voir ce que je peux trouver pour ces deux premiers vers qui moi aussi me semblent un peu trop rituels, voire un rien surfaits!VoiliVincent

[vincent boutal]

Obscur virulent

Quand les mots ne sont plus qu'armes cinglantes,
un déversoir de supplices terrés,
aux goûts amérins.

Quand les armes ne sont plus que griefs arrogants,
un dérivatif de colères maquillées,
aux couleurs chagrins.

Quand les griefs ne sont plus que faux-semblants,
un désastre de cohésions insensées,
aux sombres déclins.

La terre se tait...

Merci S..... pour cette suite