11 réponses à ce sujet

[serioscal]

Ne parlez pas de briques dans une maison détruite ! Les poutres vous regardent...
Né de mauvaise humeur : le "mauvais poil"
Né et rené -- mais la résurrection serait de plus en plus pénible. Garde intact le souvenir de tes vies antérieures, CAMARADE.
Il reste le téléviseur, les somnifères -- et la surprise du chef.
Quelle escalade ! Regarde ce que je chevauche.
Et ne vous noyez pas en chemin ! Il se pourrait qu'il vous rejette.
Trop de cadavres au bord des routes.
La grande action du Diable : à une terrasse quelconque, boire une bière et regarder -- le déclin du soleil -- le passant malheureux -- un accident tragique.
Ces lignes vous suffisent. Vous n'en supporteriez pas plus.

[hirondelle]

Détruire les maisons c'est détruire la vie qui était construite dans ces maisons...
Bien écrit...
Amitiés,H.

[serioscal]

En principe, oui.

[vincent boutal]

J'aime le rythme de ce poème, saccadé, dans un souffle entrecoupé de soubresauts.

[passagère du silence]

Ces lignes vous suffisent. Vous n'en supporteriez pas plus.

La chute donne envie d'en savoir plus....

j'en reprendrais bien encore...siouplaît...

Merci !

La passagère

[serioscal]

L'auteur a fait "couac" juste après. Désolé...

[Lé Clone]

Habilement décrit, construction déconstruction de la pensée.
Réclame révolution, camarade.
Ce que nous donnent à penser les médias : insupportable ! Le fait divers remplace le politique et même nos puissants chefs d'état(s) tombent en ce somnifère des peuples. ... On n'est pas encore arrivés. Poésie de résistance, j'aime.

[serioscal]

Merci ! Mais il n'y a pas "d'habileté" dans ce poème. Il n'obéit pas à une fonction réthorique mais à un rapport au "vivre-écrire" pour reprendre le mot de Meschonnic. La référence révolutionnaire et la référence aux "vies antérieures" se parasitent mutuellement. Autrement dit : ce poème ne comporte pas un message. Il ne s'explique pas plus qu'on n'explique le visage d'une personne.
Par contre, "poésie de résistance" - je pense qu'il s'agit de cela. Dans un sens très large et névralgique, toujours.

[Lé Clone]

J'entends. Ainsi que tu le précises, ce texte ne comporte donc pas de message véhiculé sciemment, mais le lecteur, de par ses miroirs grossissants, peut en trouver, un ou plusieurs. Peut-être une des raisons d'être (différent de posséder) de la poésie. J'aime ta précision " dans un sens névralgique ", elle est la fenêtre ouverte sur l'allée d'une réflexion. Car on ne subit pas un texte lu avec attention, on l'investit, on l'habille, on le panse. Ce que toi - en tant qu'auteur - tu appelles le vivre-écrire, le lecteur fait son vivre-lire. Probablement. Fut un temps où j'appelais cela " l'écrit-vie ", puis je me suis vite rendue à l'évidence qu'il ne fallait pas ordonnancer, pour une plus grande liberté d'expression.

[serioscal]

Lire, écrire, c'est presque la même chose au final. Surtout quand on écrit ses lectures. La névralgie, c'est le point où l'intellect et l'émotionnel ne se distinguent pas ou plus. Comme le corps-esprit.

[aquila]

Pour moi ça sent le grand ras le bol et un peu l'anarchisme...
enfin c'est ca qui est super sur ce site: chacun partage ce qu'évoque le poeme pour lui par rapport à sa vie à ses ressenties.Mais ce texte t'appartiens avant tout il faut l'habité! (c'est le cas de le dire!)

[serioscal]

Pour moi ça sent le grand ras le bol et un peu l'anarchisme...
enfin c'est ca qui est super sur ce site: chacun partage ce qu'évoque le poeme pour lui par rapport à sa vie à ses ressenties.Mais ce texte t'appartiens avant tout il faut l'habité! (c'est le cas de le dire!)

En effet ! J'espère qu'il ne pleuvra pas trop.