Engoncé...
Engoncé
Fripé
Peut être mal aimé
Je voyageais
Dans les heures sourdes
Saccadées de banlieues
Etalage numérique
Nomans'land boisé
Couchant les fleurs d'un square
Quand le silence frolait le quai
De temps en temps
Un haut parleur aboyait
Les aurores boréales d'un rêve de correspondance
Machant le bitume
Sur un hall endormi
De petits groupes murmuraient
L'angoisse d'un départ imminent
Le café accoudé
Coulait les mots de la nuit
Et
Le charme d'un sourire
Dans l'attente d'un nouveau jour
Elle jouait la belle Nordique
Zippé de frais
Je tentais sa conquête
Un pied devant l'autre
Bonjour Helsinki...
lacape 3O/08/2007

Engoncé...
#1
Posté 29 août 2007 - 10:13
#2
Posté 29 août 2007 - 10:45
#3
Posté 29 août 2007 - 11:28
Engoncé...
Engoncé
Fripé
Peut être mal aimé
Je cahote le Free style de la liberté
Dans les heures paumées
Saccadées de banlieues sourdes
Où tu t'étales en numérique
Nomans'land boisé
Couchant les fleurs d'un square
Le silence frole le quai
Le temps
Qu'un haut parleur aboie
Les aurores boréales d'un rêve de correspondance
Machant le bitume
Sur un hall endormi
De petits groupes murmurent
L'angoisse d'un départ imminent
Le café accoudé coule les mots
Le charme d'un sourire
Fuse la saveur de la nuit
Dans l'attente d'un nouveau jour
Elle joue la belle Nordique
Zippé de frais
Je tente sa conquête
Un pied devant l'autre
Bonjour Helsinki...
lacape 3O/08/2007
Purée, mais tu voyages ! On l'avais pas déjà lu dans un texte de l'année dernière "je cahote le free style" ? Je connais cette phrase, j'en suis sûre...
Jaguar.
#4
Posté 29 août 2007 - 11:32
Merci Charly....Belle réussite pour la photo, pour le texte, et pour l'ensemble.
Oui inspecteur Félice (lol) c'est bien un texte de l'année passée, que j'ai retrouve dans les archives de Tlp, et que j'essaye d'arranger.....merci Félice.....bonne nuit.....c'est mon mien, je fais ce que je veux (lol)Purée, mais tu voyages ! On l'avais pas déjà lu dans un texte de l'année dernière "je cahote le free style" ? Je connais cette phrase, j'en suis sûre...Jaguar.
#5
Posté 30 août 2007 - 11:32
Ton texte est magnifique et j'espère que l'hivers sera doux
Pour partir en voyage et rigoler un bon coup!!!
bises.
#6
Posté 30 août 2007 - 12:08
Salut Lacape!!! On t'aime trés fort ,Bonhomme et Chat.
Ton texte est magnifique et j'espère que l'hivers sera doux
Pour partir en voyage et rigoler un bon coup!!!
bises.
Moi aussi, je vous aime très fort......merci pour le magnifique, c'est pas peut être un peu fort (lol)
Ensemble nous parcourerons les nuits blanches d'Amsterdam......Ã la recherche d'un S.O.S.....
pour guérir ce mal qui nous vient de l'intérieur.......et puis quand le petit matin nous rattrapera......
Nous irons petit déjeuner......chez Akim......coincés entre un frigo et un congélo......son sourire.....
comme si c'était le dernier jour.......
à bientôt mes amis........je vous embrasse.......
#7
Posté 30 août 2007 - 12:39

merci de nous faire partir un peu
Artemisia
#8
Posté 30 août 2007 - 01:31
Engoncé...
Engoncé
Fripé
Peut être mal aimé
Je voyageais
Dans les heures sourdes
Saccadées de banlieues
Etalage numérique
Nomans'land boisé
Couchant les fleurs d'un square
Quand le silence frolait le quai
De temps en temps
Un haut parleur aboyait
Les aurores boréales d'un rêve de correspondance
Machant le bitume
Sur un hall endormi
De petits groupes murmuraient
L'angoisse d'un départ imminent
Le café accoudé
Coulait les mots de la nuit
Et
Le charme d'un sourire
Dans l'attente d'un nouveau jour
Elle jouait la belle Nordique
Zippé de frais
Je tentais sa conquête
Un pied devant l'autre
Bonjour Helsinki...
lacape 3O/08/2007
Un texte qui me fait penser à un que j'ai écrit il y a quelques temps déjà .
Sur ses trottoirs ses herses ses murailles
Par-dedans les caniveaux pour rejoindre les fleuves et la mer
Au soir tombant juste pour le bruit
Sur les prisons pour leur rappeler la lancinante douleur
De ces heures qui se content
Au rythme d’années sombres et secrètes
Pesantes comme un soc qui vient de retourner sa terre
C’est le sang urbain qui vient se mêler au champêtre
Parmi les fièvres et les songes en noir et blanc
C’est l’amnésie des blessures qui tout à coup se réveillent
Pour s’ouvrir sur la rue comme une révolution
C’est le comptoir bariolé par le nez des ivrognes sans chaise
Les fumées des usines qui s’en vont rejoindre le ciel
C’est la terreur et l’injustice qui se livre au nom d’un dieu
C’est le sang versé par des majuscules
Le ghetto insensé des académies guerrières
Des océans de sable
Des terres inondées
C’est le saccage urbain haïssant la campagne
C’est l’azur pétrifié
la bombe qui y dessine son visage
c’est l’Eden sans flore ni faune ni eau ni équation
Noir et muet comme de la roche volcanique
C’est une heure pour eux trois heures déjà que sous une pluie de feu la journée inspire
Le tremblant l’insouciant l’immobile le martyre
Le cadavre le vivant le mortier qui expire
Et les premiers convois de vivres à exalter
Dans un hôpital allemand sous bannière étoilée
C’est l’ironie vulgaire de ceux qui ne parlent qu’en temps
De faire mourir des gens après un jeûne satisfait
Sous le drapeau verdissant d’un règne séculaire
C’est minuit c’est l’été c’est le jour qui s’encombre
C’est Paris c’est Pékin c’est Berlin qui s’écroulent
C’est Manhattan c’est les villes qui se soûlent de vin
Se soûlent de bruit et de gorges satisfaites
C’est la naissance c’est là que tout se meurt
L’instrument ne vibrant plus
Le soleil ne plus s’y plaire
C’est la télévision et son accent bien construit
C’est le journal fielleux l’anophèle sans ailes
C’est le désert avançant par saccades
C’est la pluie dont l’hiver se régale

#9
Posté 30 août 2007 - 01:40
bonjour Arté....Bisous.....ah les voyages...
merci de nous faire partir un peuArtemisia
mon texte t'as fair penser au tien, bon c'est bien alors ?.....(lol) allez bonne aprèm....Un texte qui me fait penser à un que j'ai écrit il y a quelques temps déjà .
Caresse sur la ville et l’eau peut bien continuer de coulerSur ses trottoirs ses herses ses murailles Par-dedans les caniveaux pour rejoindre les fleuves et la mer Au soir tombant juste pour le bruit Sur les prisons pour leur rappeler la lancinante douleur De ces heures qui se content Au rythme d’années sombres et secrètes Pesantes comme un soc qui vient de retourner sa terre C’est le sang urbain qui vient se mêler au champêtre Parmi les fièvres et les songes en noir et blanc C’est l’amnésie des blessures qui tout à coup se réveillent Pour s’ouvrir sur la rue comme une révolution C’est le comptoir bariolé par le nez des ivrognes sans chaise Les fumées des usines qui s’en vont rejoindre le ciel C’est la terreur et l’injustice qui se livre au nom d’un dieu C’est le sang versé par des majuscules Le ghetto insensé des académies guerrières Des océans de sable Des terres inondées C’est le saccage urbain haïssant la campagne C’est l’azur pétrifié la bombe qui y dessine son visage c’est l’Eden sans flore ni faune ni eau ni équation Noir et muet comme de la roche volcanique C’est une heure pour eux trois heures déjà que sous une pluie de feu la journée inspire Le tremblant l’insouciant l’immobile le martyre Le cadavre le vivant le mortier qui expire Et les premiers convois de vivres à exalter Dans un hôpital allemand sous bannière étoilée C’est l’ironie vulgaire de ceux qui ne parlent qu’en temps De faire mourir des gens après un jeûne satisfait Sous le drapeau verdissant d’un règne séculaire C’est minuit c’est l’été c’est le jour qui s’encombre C’est Paris c’est Pékin c’est Berlin qui s’écroulent C’est Manhattan c’est les villes qui se soûlent de vin Se soûlent de bruit et de gorges satisfaites C’est la naissance c’est là que tout se meurt L’instrument ne vibrant plus Le soleil ne plus s’y plaire C’est la télévision et son accent bien construit C’est le journal fielleux l’anophèle sans ailes C’est le désert avançant par saccades C’est la pluie dont l’hiver se régale <div align="center"></div>