Afrique
Entend-tu tes enfants
Parcourir le monde et ses complexités
Terre noire
Là où le sombre est beau se mélangeant à la lumière
Sable en rêve
Chaque pas portant un peu plus son ombre à s'effacer
Traces humides
D'eau de salive de sang
A la diagonale du fou suit celle du serpent aux écailles salines
Afrique
Vois-tu là où le vent porta nos doutes
Caresse de feu au langage recomposé
Des mille cris de ceux qui jamais ne revinrent
Afrique noire de peau et à la chair rouge
Couleur du fouet et des fers sur l'écorce vive
L'arbre fut coupé et emporté loin de ses frères
Les racines sont restées jusqu'à ne plus se reconnaître
Dans l'ombre dissipée des enfants qui se cherchent

Dans Mon Ventre Ton Sable
Débuté par vincent boutal, août 31 2007 05:54
7 réponses à ce sujet
#1
Posté 31 août 2007 - 05:54
#2
Posté 31 août 2007 - 07:58
Lu, relu, rerelu ... Texte fort, de ceux que l'on prend dans le ventre sans savoir bien en remonter les couleurs, de peur de ne savoir, d'être loin de ce que sont les Afriques.
#3
Posté 01 septembre 2007 - 05:03
http://www.archive-host2.com/membres/up/10...494/AFRIQUE.mp3Lu, relu, rerelu ... Texte fort, de ceux que l'on prend dans le ventre sans savoir bien en remonter les couleurs, de peur de ne savoir, d'être loin de ce que sont les Afriques.
#4
Posté 01 septembre 2007 - 09:51
Merci Elyse pour ce beau cadeau! Je n'ai jamais réussi à lire ma poésie à haute voix (ni celle des autres d'ailleurs...) Je crois que c'est un art à part entière.Encore merci pour ce merveilleux moment.http://www.archive-host2.com/membres/up/10...494/AFRIQUE.mp3
merci à toi Lé Cloné pour ta lecture. Je suis content de l'effet de ce poème, qui plus est que c'est un poème primordial pour moi, étant le seul que j'ai pu écrire sur mes origines.
#5
Posté 02 septembre 2007 - 11:07
Très bon poème qui mérite être lu à haute voix...
Amitiés,H.
Amitiés,H.
#6
Posté 11 septembre 2007 - 09:57
Il suffit de cliquer sur le lien d'Elyse pour une lecture a haute voix
#7
Posté 11 septembre 2007 - 10:02
Magnifique.
Un crescendo jusqu'à la fin, qui nous plonge dans le présent.
Artemisia
Un crescendo jusqu'à la fin, qui nous plonge dans le présent.
Artemisia
#8
Posté 11 septembre 2007 - 10:10
Présent de peines, de deuils, et d'oubli