C’est comme un rêve oublié qui se lève
Comme le soleil du matin
Beau et serein
Malgré l’espoir brûlant de la journée
Le soleil couchant
Offre un nouvel horizon
Par son teint coloré
Et le lendemain revient
Comme une vague à la charge
Infatigable.
La liberté est un leurre énigmatique
Le mirage des opprimés
Dans le désert de nos vies
Nous n'avons jamais été libre
Car il n’y a jamais eu de liberté
Nous avons toujours été asservis
Et esclave du péché
Le grand oppresseur de la liberté.

La liberté
Débuté par shone, août 08 2011 07:01
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 08 août 2011 - 07:01
#2
Posté 08 août 2011 - 09:05
Peut-être as-tu entendu comme moi cette phrase, last week, à la radiouu :
Freedom is just another word for nothing left to loose
Janis JOPLIN - Me and Bobby Mac Ghee
C'est certainement plus concentré, comme idée.
Comme "leurre énigmatique".
Ton texte me fait penser à une statue, un peu monolithique
ou avec un drapé un peu raide, surtout sur la fin, limite sentencieuse.
Mais bon, ça se lit.
Freedom is just another word for nothing left to loose
Janis JOPLIN - Me and Bobby Mac Ghee
C'est certainement plus concentré, comme idée.
Comme "leurre énigmatique".
Ton texte me fait penser à une statue, un peu monolithique
ou avec un drapé un peu raide, surtout sur la fin, limite sentencieuse.
Mais bon, ça se lit.
#3
Posté 08 août 2011 - 10:41
L'espoir luit comme un brin de paille dans l'étable.
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste,
Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
Midi sonne. De grâce éloignez-vous, madame.
Il dort. C'est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux.
Paul Verlaine
Que crains-tu de la guêpe ivre de son vol fou?
Vois, le soleil toujours poudroie à quelque trou.
Que ne t'endormais-tu, le coude sur la table?
Pauvre âme pâle, au moins cette eau du puits glacé,
Bois-la. Puis dors après. Allons, tu vois, je reste,
Et je dorloterai les rêves de ta sieste,
Et tu chantonneras comme un enfant bercé.
Midi sonne. De grâce éloignez-vous, madame.
Il dort. C'est étonnant comme les pas de femme
Résonnent au cerveau des pauvres malheureux.
Paul Verlaine