
Bitume
#1
Posté 08 août 2011 - 06:47
Papa comment ça vole un gonéland ?
On allait à la terrasse d'un café pour manger des glaces, avec des pailles pour aspirer le jus qu'il y a au fond, et boire un soda puis l'on reprenait nos pieds pour marcher le long des murs qui traçaient le chemin.
Papa ? Pourquoi nous on vole pas ?
Arrivés aux abords de la citadelle, je prenais Ilona dans mes bras, elle me serrait le cou puis s'endormait, j'avais le panier qui me coupait la main, je continuais à contre-vent une chanson dans la tête. Tout devenait lourd.
Ilona, tu vois, c'est surement pour ça qu'on ne vole pas.
- malthus aime ceci
#2
Posté 08 août 2011 - 06:53
Il fallait, au marché, reconstituer les vagues et courir derrière le vent pour faire le cerf-volant, Ilona tenait ma main, elle tenait le panier aussi qu'elle faisait riper contre le bitume, nous allions choisir les légumes qui finiraient en purée. Ilona regardait le ciel, assise sur les chaines qui divisaient les amarres du vieux port, elle se balançait, elle chantait, elle me demandait des choses que je ne comprenais pas.
Papa comment ça vole un gonéland ?
On allait à la terrasse d'un café pour manger des glaces, avec des pailles pour aspirer le jus qu'il y a au fond, et boire un soda puis l'on reprenait nos pieds pour marcher le long des murs qui traçaient le chemin.
Papa ? Pourquoi nous on vole pas ?
Arrivés aux abords de la citadelle, je prenais Ilona dans mes bras, elle me serrait le cou puis s'endormait, j'avais le panier qui me coupait la main, je continuais à contre-vent une chanson dans la tête. Tout devenait lourd.
Ilona, tu vois, c'est surement pour ça qu'on ne vole pas.
J'aime quand Remo entre dans la postérité et que ses textes remontent par le biais d'internautes incapables de se satisfaire par eux-même.
Merci les (le ?) gars.
#3
Posté 08 août 2011 - 06:55
Encore toi ? mais t'as pas d'amis ou quoi ? Remo connaît pas et m'en fous. Ce texte est dédicacé à Sapot.J'aime quand Remo entre dans la postérité et que ses textes remontent par le biais d'internautes incapables de se satisfaire par eux-même.
Merci les (le ?) gars.
- malthus aime ceci
#4
Posté 08 août 2011 - 06:58
Tu as bien fait, un texte aussi magnifique ... et puis je suis pour le marketing poétique moi.Encore toi ? mais t'as pas d'amis ou quoi ? Remo connaît pas et m'en fous. Ce texte est dédicacé à Sapot.
#5
Posté 08 août 2011 - 06:59
Merci beaucoup, JL, heureux de te revoir parmi nous. J'apprécie ton texte, il me semble l'avoir déjà lu, tu l'avais publié du temps de la belle époque ?Il fallait, au marché, reconstituer les vagues et courir derrière le vent pour faire le cerf-volant, Ilona tenait ma main, elle tenait le panier aussi qu'elle faisait riper contre le bitume, nous allions choisir les légumes qui finiraient en purée. Ilona regardait le ciel, assise sur les chaines qui divisaient les amarres du vieux port, elle se balançait, elle chantait, elle me demandait des choses que je ne comprenais pas.
Papa comment ça vole un gonéland ?
On allait à la terrasse d'un café pour manger des glaces, avec des pailles pour aspirer le jus qu'il y a au fond, et boire un soda puis l'on reprenait nos pieds pour marcher le long des murs qui traçaient le chemin.
Papa ? Pourquoi nous on vole pas ?
Arrivés aux abords de la citadelle, je prenais Ilona dans mes bras, elle me serrait le cou puis s'endormait, j'avais le panier qui me coupait la main, je continuais à contre-vent une chanson dans la tête. Tout devenait lourd.
Ilona, tu vois, c'est surement pour ça qu'on ne vole pas.
- malthus aime ceci
#6
Posté 08 août 2011 - 08:52

Catwoman/Ykaal
Merci beaucoup, JL, heureux de te revoir parmi nous. J'apprécie ton texte, il me semble l'avoir déjà lu, tu l'avais publié du temps de la belle époque ?
Ah bon parce qu'il y a eu une belle époque ?
Ah oui ce fut bref! Lulu la treuffe

#7
Posté 08 août 2011 - 08:53

#8
Posté 08 août 2011 - 08:58
Mais elle a fini, la hippie !
Hé ça va mal le travelo....
