C’est Jésus qui a gagné le cœur de l’amour. Jésus, ce terroriste, bardé d’olivier explosif sur la piste du Golgotha.
Je me dirige, moi, comme un missile de croisière très lent à l’intérieur de sa sphère d’absence. Je trace une faille irréparable – sans faire couler le sang, sans causer d’autre dommage qu’une forme de croix grotesque sur le front de mer des hommes.
Car tout est histoire de neurones, et ces neurones brûlent par vagues de rêve quand je trace ma voix. Vous ne les entendrez pas, ce sont des incendies. Ils partent juste en fumée.
Mais sans eux pas de voix, pas cette voix, qui se déroule comme un film au cinéma. Pas d’acteurs, pas de scénario. Sans eux, seulement le vide happant.

Jésus et moi
Débuté par Vivien, août 11 2011 10:49
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