
poème
#1
Posté 16 août 2011 - 03:54
Je ne suis plus l’homme que tu reconnaissais
A ses plans fluctuants, l’homme méritant l’essai.
Je ne suis plus l’homme d’hier que tu méprisais
Pour ses mots fadasses qu’à peine tu lisais.
Je ne suis plus l’homme d’hier que tu rejetais
Pour son hymne raciste toujours répété.
Je ne suis plus cet homme que tu redoutais,
Amoureux d’argent, dent brûlant de tout croûter.
Je ne suis plus cet homme marginalisé
Pour sa cruauté et plus que démoralisé.
Je ne suis plus l’homme d’hier que tu évitais
Pour son esprit qui à la guerre t’invitait.
Je ne suis plus cet instrument destructeur
Le temps m’a fait un bon outil des constructeurs.
Je viens de sortir de la fournaise d’épreuves ;
Je suis d’un cœur rénové et des idées neuves.
Je me suis dépouillé du masque d’un menteur
Friand* de flatter par discours chargé de senteurs.
J’ai échappé au royaume des cannibales
Privé de joie. N’y cherche pas ami ni bal ;
Plutôt des ruminants de haine, constipés
D’amour. Là , les loups-garous* sont émancipés ;
LÃ , la machine calomniatrice est active,
Là , l’indigène respire les invectives,
LÃ , le dignitaire est le meilleur des meurtriers,
Là , les sages sont parmi les amoraux triés.
Je sais d’où je viens, où je suis et où je vais ;
A présent je distingue le bon du mauvais ;
Je crois à une race unique : race humaine ;
Je crois bien que la paix prime sur l’oxygène ;
Je crois que unis nous changerons le sens du vent
Des conflits tribaux qui brouillent notre devant.
J’ose croire qu’un jour chacun va rendre compte
De ses actes avec fierté ou avec honte.
Je suis vêtu d’une cuirasse de la foi
Sans égal, l’ennemi ne peut rien contre moi.
Je ne crains pas l’homme, produit de la poussière
Qui succombe aux minimes microbes et prières.
J’adore son Créateur dont je suis serviteur
Et qui m’a confié à ses anges protecteurs.
Puisse la vérité éclairer mon chemin,
Et Dieu me guider par sa bienfaisante main.
Niyonizigiye Célestin
#2
Posté 16 août 2011 - 04:41
Je viens de sortir de la fournaise d’épreuves ;
Vous avez de la chance, moi j'ai arrêté dés votre premier texte. Je suis pas trop fort en épreuves en fait.
#3
Posté 16 août 2011 - 05:00
Je viens de sortir de la fournaise d’épreuves ;
Je suis d’un cœur rénové et des idées neuves.
J'aime aussi cette rime riche
Cannibale
Ami ni bal
Continue ta belle écriture...
Olivier
#4
Posté 16 août 2011 - 05:47
Toujours impuissant, vous n'avez pas changéVous avez de la chance, moi j'ai arrêté dés votre premier texte. Je suis pas trop fort en épreuves en fait.
toujours arrêter après le premier assaut de testostérone :
#5
Posté 16 août 2011 - 06:31
Il me semble pourtant peu probable que les hormones aient à voir avec la lecture, à moins que vous n'utilisiez une bistouquette pour suivre les lignes ?Toujours impuissant, vous n'avez pas changé
toujours arrêter après le premier assaut de testostérone :
#6
Posté 16 août 2011 - 07:31
Merci frère pour les encouragementsMoi aussi j'aime bien ce passage
Je viens de sortir de la fournaise d’épreuves ;
Je suis d’un cœur rénové et des idées neuves.
J'aime aussi cette rime riche
Cannibale
Ami ni bal
Continue ta belle écriture...
Olivier
Toujours impuissant, vous n'avez pas changé
toujours arrêter après le premier assaut de testostérone :
ça s'apprend et c'est très tôt pour se rendre.
Merci pour le commentaire!!!!!!!
#7
Posté 16 août 2011 - 07:35
c'est le cas, en effet, CQFDIl me semble pourtant peu probable que les hormones aient à voir avec la lecture, à moins que vous n'utilisiez une bistouquette pour suivre les lignes ?
j'ai une diode laser au bout, c'est d'une grande précision ; je vois que nous avons le même modèle.
#8
Posté 16 août 2011 - 08:46
Ah non, moi j'en suis resté au doigt, j'ai bien essayé la quéquette mais je n'en trouvais aucune qui ne m'évite de lire en diagonale.c'est le cas, en effet, CQFD
j'ai une diode laser au bout, c'est d'une grande précision ; je vois que nous avons le même modèle.
#9
Posté 16 août 2011 - 10:30
Lire en diagonale, vous devriez, ce serait assorti à votre gueule en coin.Ah non, moi j'en suis resté au doigt, j'ai bien essayé la quéquette mais je n'en trouvais aucune qui ne m'évite de lire en diagonale.
