L'encrier
Il y a du sang dans l'encrier
Là où ma plume va se noyer
Car contre le fléau des maux
Pour plus de poids j'écorche les mots
Que saignent les phrases sur le papier
Qu'importe c'est la sève des martyrs
Que pleurent les lignes ensanglantées
Qu'importe elles témoigneront du pire
Il y a du feu dans l'encrier
Là où ma plume va se brûler
Je me consume à cause des maux
Pour le crier j'enflamme les mots
Que brûlent les yeux des incrédules
Qu'importe ils paient leur ignorance
Que nos souffrances ils accumulent
C'est le prix de l'indifférence
Il y a du vide dans l'encrier
Là où ma plume va s'assécher
Pour ne pas dénoncer les maux
"Ils" ont tout fait pour taire mes mots
Que se brisent mes ongles sur les murs
Qu'importe je dois laisser une trace
Que mon cadavre soit une injure
Qu'importe il sera à sa place
Il y a mon sang dans l'encrier
Ma plume ne doit pas s'arrêter
Par ma vie je payerai les mots
S'il le faut pour vaincre les maux
Que se vident mes veines mes artères
Qu'importe bien d'autres sont tombés
Si la paix gagne un jour la guerre
Mes mots pourront cesser de saigner…
Dom 10/12/2001

L'encrier
Débuté par dom3325, août 22 2011 06:05
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 22 août 2011 - 06:05
#2
Posté 22 août 2011 - 10:02
Excellent texte, c'est mon genre de poésie!
J'aime beaucoup ton dernier paragraphe:
Il y a mon sang dans l'encrier
Ma plume ne doit pas s'arrêter
Par ma vie je payerai les mots
S'il le faut pour vaincre les maux
Que se vident mes veines mes artères
Qu'importe bien d'autres sont tombés
Si la paix gagne un jour la guerre
Mes mots pourront cesser de saigner…
J'aime beaucoup ton dernier paragraphe:
Il y a mon sang dans l'encrier
Ma plume ne doit pas s'arrêter
Par ma vie je payerai les mots
S'il le faut pour vaincre les maux
Que se vident mes veines mes artères
Qu'importe bien d'autres sont tombés
Si la paix gagne un jour la guerre
Mes mots pourront cesser de saigner…
#3
Posté 23 août 2011 - 07:12
Pour sûr si sang se trouve en l'encrier,
Plume se trempera et le mettra sur papier,
Les mots qui adoucissent parfois les maux,
Se donnent comme des placébos cervicaux.
Plume se trempera et le mettra sur papier,
Les mots qui adoucissent parfois les maux,
Se donnent comme des placébos cervicaux.