Alors que je flânais par chaude mâtinée
L'abord de la forêt à l'aura magicienne
M'invita à l'attrait de ses feuilles persiennes
Quand au coin d'un bosquet je la vis dénudée
Lentement j'avançais, rien ne put m'empêcher
Sa beauté rayonnait par-delà les grands chênes
Admirant les apprêts de la Lilliputienne
Sans penser à l'après je me vis envoûté
Un être si fragile et si fort à la fois
S'emparant de mon Moi, de mon âme docile
Me rendit aux abois sans un assaut fébrile
Un être volatile et si dur à la foi
Un papillon des bois, d'un battement de cil
Fit ainsi naître en moi le serment de l'idylle