De l'aube naissante,fruit engendré dans les derniers râles d'une mauribonde nuit,
Se dessine à l'horizon la clarté dans les soubresauts d'une pénombre qui s'enfuit,
L'inconscience de l'Amour incline ses ailes vers une raison se voulant conformité,
Notre démesure n'est-elle point raisonnante,preuve convaincante de notre lucidité?
Ainsi des choses de l'Amour nous savons séparer l'ivraie de ce qui est le bon grain,
Voir les élans dissimulés du romanesque pour anticiper notre sensibilité de demain,
Endophasie où notre langage intérieur parvient à se définir en complicité de coeurs,
Dans les silences liés à nos envies nous nous forgeons notre science des moeurs,
Ne rien vouloir mesurer pour écarter toutes les erreurs qu'engendrerait une norme,
Laisser l'appétence juger pour éviter,de la Passion,tout vice que se donne la forme,
Demain se suffira à lui-même si nous en prévoyons dès à présent son insouciance,
C'est ce qui fait ce que nous sommes,un Amour qui se plait en sa seule croissance,
Notre axiologie n'est point celle des hommes mais science donnée à notre univers,
Un rayon de soleil emprunté à l'été pour réchauffer les affres issues de notre hiver,
Une lumière nouvelle qui arrive bien avant celle que colporte l'aurore à sa naissance,
Visiteurs au royaume de l'Amour,nous nous en sommes imprégnés de ses essences.

Eudémonisme.
Débuté par CELUI QUI SAIT, août 27 2011 09:58
Aucune réponse à ce sujet