Le devenir de rien
n'a pas de quoi nous inquiéter
Ses structures sont certes dépouillées
mais le dépouillement
n'a pas de quoi nous inquiéter
Ses structures dépouilles sont nues
comme des nerfs à vif
mais nous ne saurions craindre
la morsure de la poussière
les plaies de l'air
sur la structure
syllabique de rien
de
rien en
peu de
choses

Le Devenir De Rien
Débuté par serioscal, sept. 03 2007 09:44
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 03 septembre 2007 - 09:44
#2
Posté 03 septembre 2007 - 02:17
Ce pourrait être une définition charpentée de l'angoisse
#3
Posté 04 septembre 2007 - 03:54
c'est un grand vide que ce rien.
Rien de plus, ni moins.
Presque qu'une overdose de ce rien qui me tue lentement.
c'est pour dire que je n'ai rien à dire qui vaille.
Sinon rien
argh, c'est frustrant.
Rien de plus, ni moins.
Presque qu'une overdose de ce rien qui me tue lentement.
c'est pour dire que je n'ai rien à dire qui vaille.
Sinon rien
argh, c'est frustrant.
#4
Posté 04 septembre 2007 - 04:39
Moi, non.
Ce rien me laisse serein.
(Hop, je vous ai répondu à tous les deux en un rien de temps).
Ce rien me laisse serein.
(Hop, je vous ai répondu à tous les deux en un rien de temps).
#5
Posté 04 septembre 2007 - 05:01
Je dois avoir perdu le sens du mot "rien" en cours de route.
#6
Posté 04 septembre 2007 - 05:05
Je ne crois pas non, comme c'est étrange comme ce tout et rien aujourd'hui me confond et que me voilà toute idiote là devant vous avec "rien". Aujourd'hui il est comme il sera demain, car comment dire sans rien ?
C'est, je le répète, frustrant, j'espère un jour réussir à dire une phrase sans prononcer ce mot, c'est un pas, mais vers quoi ?
C'est, je le répète, frustrant, j'espère un jour réussir à dire une phrase sans prononcer ce mot, c'est un pas, mais vers quoi ?
#7
Posté 04 septembre 2007 - 05:09
Note que mon projet a pu être symétrique à ce que tu énonces : faire une phrase uniquement avec ce mot, mais une phrase complète et qui réponde au monde.
"Si le monde est ce vide, eh bien ! Je suis ce plein" (peu ou prou, René Char).
"Si le monde est ce vide, eh bien ! Je suis ce plein" (peu ou prou, René Char).