
Un Texte
#1
Posté 04 septembre 2007 - 07:23
A personne
J’avance
Dans l’épais couloir.
La porte
Qui se dessine enfin
Ne semble pourtant pas si proche.
C’est alors que je lui en veux
De ne pas m’avoir donné suffisemment d’explications.
J’ouvre la porte.
Je rentre.
Je ferme la porte.
Que me reste-il ?
La porte.
Je m’avance dans la belle lueur du matin.
Paysage de supermarché.
Beau
Mais de supermarché.
Je vomis
Dans un coin
Parce que j’en ai envie.
Ils arrivent alors
Dans un coin
Et meurent
Dans un coin.
Que dire de plus
De ma folie.
Mais les temps
Qui vous guettent
J’aime
Ils avancèrent
#2
Posté 04 septembre 2007 - 09:54
Sans en vouloir
A personne
J’avance
Dans l’épais couloir.
La porte
Qui se dessine enfin
Ne semble pourtant pas si proche.
C’est alors que je lui en veux
De ne pas m’avoir donné suffisemment d’explications.
J’ouvre la porte.
Je rentre.
Je ferme la porte.
Que me reste-il ?
La porte.
Je m’avance dans la belle lueur du matin.
Paysage de supermarché.
Beau
Mais de supermarché.
Je vomis
Dans un coin
Parce que j’en ai envie.
Ils arrivent alors
Dans un coin
Et meurent
Dans un coin.
Que dire de plus
De ma folie.
Mais les temps
Qui vous guettent
J’aime
Ils avancèrent
Bonsoir Buse,
Je suis fort mitigée sur beaucoup de choses de la forme. Le fond, ça ne s'apprécie pas de la même manière. Mais... "c'est alors que"... c'est pas chouette. C'est quand même hyper lourd. Y'a moyen de suggérer plus finement l'instantanéité. Un peu comme "épais" dans la première strophe. On sent que tu veux dire un truc... mais "épais" c'est un peu plat.
L'utilisation du "me". Elle est un peu déséquilibrée parce qu'à la fin, elle est hyper super : "de ma folie". Alors qu'au début elle est encore très lourde. "que me reste-il"... "je m'avance dans la belle lueur".
Tu es là , on le sait. Le "je" arrive très tôt. Que reste-il ? J'avance...
Je ne sais pas. Peut-être tout cela est-il voulu... comme "je rentre" plutôt que j'entre. Si c'est le cas, je n'ai pas fait assez d'effort. Si ça ne l'est pas, il ne s'agit ici de toute façon que de mon avis.
A partir de "ils arrivent alors"... c'est là que j'ai commencé à trouvé du souffle.
Jaguar.
#3
Posté 04 septembre 2007 - 10:02
Mais je dirais que c'est tout un monde cette folie
Bien à vous
#4
Posté 04 septembre 2007 - 10:06
Merci d'avoir pris le temps de me faire part de ton avis. J'ai essayé dans ce texte de donner une impression de lourdeur, de malaise (d'où l'utilisation de formules telles que "c'est alors que";"épais",...), d'enlever justement toute spontanéité ou fraicheur, de noyer le lecteur dans une mélasse. J'espère qu'en cela je n'ai pas coulé la facilité de lecture. Ma présence dans le texte n'est pas quelque chose que j'ai spécialement voulu contrôler, désolé donc si elle arrive au mauvais moment. J'ai juste tenté de déséquilibrer le fil classique du texte et l'habituel développement.
Affectueusement,
Buse.
#5
Posté 04 septembre 2007 - 10:20
Bonsoir Jaguar,
Merci d'avoir pris le temps de me faire part de ton avis. J'ai essayé dans ce texte de donner une impression de lourdeur, de malaise (d'où l'utilisation de formules telles que "c'est alors que";"épais",...), d'enlever justement toute spontanéité ou fraicheur, de noyer le lecteur dans une mélasse. J'espère qu'en cela je n'ai pas coulé la facilité de lecture. Ma présence dans le texte n'est pas quelque chose que j'ai spécialement voulu contrôler, désolé donc si elle arrive au mauvais moment. J'ai juste tenté de déséquilibrer le fil classique du texte et l'habituel développement.
Affectueusement,
Buse.
Ah mais ne t'excuse pas ! Non, non ! Rien à voir...
Tu as pris le temps d'écrire, j'ai pris le temps de lire et je te dis ce que je sens. C'est subjectif... ça n'est que mon avis, pas la vérité. Ne t'excuse pas !
#6
Posté 05 septembre 2007 - 10:27
Merci beaucoup.