Hier, je me fis aborder par un homme étrange, tout de rouge vêtu, vous me connaissez, je ne suis pas du genre à repousser les inconnus. Sans plus de présentations, le chaperon entama d'emblée la discussion et moi, poli, j'écoutai avec la plus grande des attentions. Le bougre n'avait pas l'air de savoir qui je suis, qu'importe les circonstances, jamais je ne fuis. Le malheureux me parla d'une société idéale. Je vous l'ai dit, il ne savait pas qui je suis cet animal! Il me parla donc de marteaux, de faucilles, comme si j'avais encore l'âge de jouer aux billes! Il voulut me convertir au communisme, me formater façon marxisme. Et comme je buvais ses paroles, ses pensées, il arriva un moment où il fût totalement desséché. Il comprit alors que je suis un puits qui absorbe, qui se remplit, mais qui jamais ne s'abrutit. J'offris un vers à l'assoiffé, je lui ôtai le rouge, lui rendis sa dignité.
Hier, je me fis aborder par un communiste, aujourd'hui, il est utopiste.
Tavulartiste

Le Rouge assassine
Débuté par Tavulartiste, oct. 28 2011 10:31
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 28 octobre 2011 - 10:31
#2
Posté 28 octobre 2011 - 07:01
Prose et élitisme, ça fait prosélytisme. C'est peut-être pour ça que ça ne marche pas sur les poètes.
- Tavulartiste aime ceci
#3
Posté 28 octobre 2011 - 08:54
Ça fait très cliché
comme un vieil épouvantail
comme un vieil épouvantail