
Olissippo
#1
Invité_Charlie_*
Posté 05 septembre 2007 - 11:04
Balayée par les vents
et la brosse du peintre
elle respire avec fougue
depuis bien des conquêtes
Ses étroites venelles
aux ombres calmantes
grimpent dit-on jusqu'au ciel…
Sur un mur oublié
prie l'Enfant Graffiti
Les prières par ici
montent paraît-il au ciel…
Elle est d'hier
mais aussi d'espoir
comme un livre s'écrit
dès qu'on aime une page
Elle ne se donne pas
Non! Il faut la conquérir!
Pavé après pavé
D'impasses en petits pas
Ses églises sont de Cocagne
Eldorado et mi ré do
Leurs dentelles de pierre
caressent elles aussi le ciel…
Et quand bien des soleils
relâchent leurs étreintes
elle chante alors
d'un cœur lourd de mémoire
Même les vents se taisent
fadas de ses fados
qui feraient dit-on pleurer le ciel…
Sous l'écharpe d'Iris, Olissippo s'esquisse…
#2
Posté 05 septembre 2007 - 12:50
On raconte que sous l'écharpe d'Iris se cache toujours un trésor…
Balayée par les vents
et la brosse du peintre
elle respire avec fougue
depuis bien des conquêtes
Ses étroites venelles
aux ombres calmantes
grimpent dit-on jusqu'au ciel…
Sur un mur oublié
prie l'Enfant Graffiti
Les prières par ici
montent paraît-il au ciel…
Elle est d'hier
mais aussi d'espoir
comme un livre s'écrit
dès qu'on aime une page
Elle ne se donne pas
Non! Il faut la conquérir!
Pavé après pavé
D'impasses en petits pas
Ses églises sont de Cocagne
Eldorado et mi ré do
Leurs dentelles de pierre
caressent elles aussi le ciel…
Et quand bien des soleils
relâchent leurs étreintes
elle chante alors
d'un cœur lourd de mémoire
Même les vents se taisent
fadas de ses fados
qui feraient dit-on pleurer le ciel…
Sous l'écharpe d'Iris, Olissippo s'esquisse…
Bon... j'ai failli pas marcher dans le truc. Au premier abord comme ça... j'ai pas été hyper branchée. Mais la deuxième strophe m'a bien harponnée. Donc je dis ok, mais heureusement que t'avais pas tes béquilles. La longueur, le temps, t'ont donné du souffle.
Jaguar.
PS : ah oui... il y a ce truc des colonnes... et puis des jeux de mots. C'est très ambivalent : parfois ça te sert hyper, et même ça sublime tes textes. Et parfois... on dirait un jeu un peu facile qui finalement ne t'apporte pas ce que tu cherches. Et qui embrouille.
Je le dis sur ce texte-là ... mais c'est une remarque générale. Tu sais... genre "fadas de ses fados". Je le note parce que j'ai une ingouvernable tendance à jouer aussi comme ça avec les sons (je l'ai fait à fond dans Fève et Hélice). Mais y'a des fois où approcher deux sons similaires ne suffit pas. Je dis que ton caractère enjoué est bien plus subtile que ça. Bien plus varié, en vérité.
#3
Invité_Charlie_*
Posté 05 septembre 2007 - 01:45
Mais j'avais besoin de mettre ces quelques idées
et sensations à plat et d'avoir surtout un avis extérieur
pour pouvoir laisser mijoter...
Le temps cuisine.
Je te rappelle quand ça sera prêt ok?
#4
Posté 05 septembre 2007 - 02:41
Ben j'ai failli ne pas y marcher moi-même! lol!
Mais j'avais besoin de mettre ces quelques idées
et sensations à plat et d'avoir surtout un avis extérieur
pour pouvoir laisser mijoter...
Le temps cuisine.
Je te rappelle quand ça sera prêt ok?
D'ac.
Bon après... j'dis ça... j'suis un peu critique en ce moment. Sur beaucoup de textes de beaucoup de gens (les miens en premiers). C'est une phase, je pense.
#5
Posté 05 septembre 2007 - 02:41
On raconte que sous l'écharpe d'Iris se cache toujours un trésor…
Balayée par les vents
et la brosse du peintre
elle respire avec fougue
depuis bien des conquêtes
Ses étroites venelles
aux ombres calmantes
grimpent dit-on jusqu'au ciel…
Sur un mur oublié
prie l'Enfant Graffiti
Les prières par ici
montent paraît-il au ciel…
Elle est d'hier
mais aussi d'espoir
comme un livre s'écrit
dès qu'on aime une page
Elle ne se donne pas
Non! Il faut la conquérir!
Pavé après pavé
D'impasses en petits pas
Ses églises sont de Cocagne
Eldorado et mi ré do
Leurs dentelles de pierre
caressent elles aussi le ciel…
Et quand bien des soleils
relâchent leurs étreintes
elle chante alors
d'un cœur lourd de mémoire
Même les vents se taisent
fadas de ses fados
qui feraient dit-on pleurer le ciel…
Sous l'écharpe d'Iris, Olissippo s'esquisse…
Quoi?! Un Charlie presque mystique?
C'est vrai qu'au départ on se demande un peu...
Mais, tu m'as dit quelque part aimer être surpris. Et je crois que tu aimes aussi surprendre. Et puis, il y a l'amour des mots. "Fadas de fados" peut paraître facile, mais le fado n'est pas fade. L'expression non plus.
Bien à toi.
#6
Invité_Charlie_*
Posté 05 septembre 2007 - 03:11
Non mais sinon le dîner tient toujours?lolD'ac.Bon après... j'dis ça... j'suis un peu critique en ce moment. Sur beaucoup de textes de beaucoup de gens (les miens en premiers). C'est une phase, je pense.
Va bien falloir qu'un jour tu la prennes
ta correction au billard!
Avec cet amour des motsQuoi?! Un Charlie presque mystique?C'est vrai qu'au départ on se demande un peu...Mais, tu m'as dit quelque part aimer être surpris. Et je crois que tu aimes aussi surprendre. Et puis, il y a l'amour des mots. "Fadas de fados" peut paraître facile, mais le fado n'est pas fade. L'expression non plus.Bien à toi.
je cherche à mon tour l'image-surprise
pour célébrer une surprenante ville...
Ne jamais baisser la plume!
Je vais trouver!
Merci
Charlie (plus miss que tique! lol!)