
Délivrance
#1
Posté 01 mars 2007 - 11:55
Qui caches le secret de la vie en ton sein
Si je viens me glisser dans ton corps assassin
Laveras-tu l’affront des femmes qui m’atterrent ?
Cyclone né des Dieux que les nymphes citèrent
Quand tu lèves la mer en un très-haut lointain
Emporte sur ton dos l’ombre de mon destin
Au-delà de Charybde, au-delà de Cythère !
Feu qui trembles tranquille au bout de la chandelle
Consume je t’en prie l’image que j’ai d’Elle !
N’hésite pas non plus à brûler ma maison,
La trace de ses pas qui mènent dans l’impasse,
Son parfum délicat malgré le temps qui passe !
La Mort, seule, à jamais, guérit la déraison.
1 mars 2007
#2
Posté 02 mars 2007 - 07:51
#3
Posté 03 mars 2007 - 10:41
bravo
Henri
#4
Posté 03 mars 2007 - 11:21
seul un être doué de raison et surtout de talent peut écrire pareillement...
j'aime l'énergie qui se dégage de ce poème, sans nul doute tu as des ressources
au plaisir de te lire condor
dalm
dalm : ton commentaire est chargé de compliments qui me touchent profondément. Je m'incline devant ta gentillesse.
#5
Posté 03 mars 2007 - 11:25
Aaah, le plaisir de relire du Condor ! Toujours cette forme impeccable, ces alexandrins charpentés et expressifs... Je suis d'accord avec danseaveclesmots pour le mot "énergie", c'est tout à fait ça. Énergie, puissance ! Chapeau.
socque : Tu es un des piliers de TLP. Je suis heureux de t'y retrouver. Je te remercie de ton compliment et j'apprécie très particulièrement le mot "charpenté" qui me plaît. Je t'embrasse, petite socquette.
#6
Posté 03 mars 2007 - 11:28
#7
Posté 05 mars 2007 - 03:33
Océan vague, étal, aux confins de la Terre
Qui caches le secret de la vie en ton sein
Si je viens me glisser dans ton corps assassin
Laveras-tu l’affront des femmes qui m’atterrent ?
Cyclone né des Dieux que les nymphes citèrent
Quand tu lèves la mer en un très-haut lointain
Emporte sur ton dos l’ombre de mon destin
Au-delà de Charybde, au-delà de Cythère !
Feu qui trembles tranquille au bout de la chandelle
Consume je t’en prie l’image que j’ai d’Elle !
N’hésite pas non plus à brûler ma maison,
La trace de ses pas qui mènent dans l’impasse,
Son parfum délicat malgré le temps qui passe !
La Mort, seule, à jamais, guérit la déraison.
1 mars 2007
De la poéise ... pure ... du haut des cimes!
Le plaisir de te lire reste intact!
Voyageur
#8
Posté 06 mars 2007 - 12:05
#9
Posté 16 mars 2007 - 06:59
#10
Posté 16 mars 2007 - 07:28
#11
Posté 17 mars 2007 - 12:58
#12
Posté 17 mars 2007 - 03:34
#13
Posté 17 mars 2007 - 03:35
#14
Posté 17 mars 2007 - 03:35