Un matin
Appartenir au monde
Etre l’aube le premier mot
Sentir que la Page
Est tout ce qu’elle dit
Et pourquoi pas
La nourrir
De mots simples
De ceux qu’on bricole depuis l’enfance
On voudrait la garder contre soi
Cette Page
Comme un enfant
S'y accrocher
Au monde
On caresse les mots
On leur parle
Parfois ils nous répondent
Et on se sent élu
On en rit
On prend plaisir à feuilleter la vie
A y mettre son grain de sel
A ce grand château de sable
C’est sûr
Il finira par s’écrouler
Par devenir écriture du vide
Qu’importe !
C'est toujours le Présent qui écrit
Et le premier mot
Est toujours une aube
Manola E.

Les discours de l' Aube IV
Débuté par Manola E., mars 15 2007 02:47
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