
Le Complexe De Snoopy
#1
Posté 07 septembre 2007 - 03:08
retiré seul en fascinante compagnie,
appréciant l'insondable bourbier de sa vie
et la saveur douceâtre de son accablement.
Affronts préhistoriques, dégoûts adolescents,
cheptel d'antiques hontes lui reviennent à l'esprit.
Cet être là n'est plus mais pourtant il rougit,
l'injuriant dans le vide comme s'il était présent.
Tel Robinson dans ses vapeurs marécageuses
se glissant dans un ventre de glaise affectueuse,
sachant qu'il doit sortir et vivre, anesthésié,
il s'ébroue et s'astreint à causer à autrui.
Il entend qu'on lui parle mais le monde l'ennuie,
les autres ont eu sa peau et il est rancunier.
#2
Posté 07 septembre 2007 - 03:17
De la réflexion naît l'action, dit l'indolent,
retiré seul en fascinante compagnie,
appréciant l'insondable bourbier de sa vie
et la saveur douceâtre de son accablement.
Affronts préhistoriques, dégoûts adolescents,
cheptel d'antiques hontes lui reviennent à l'esprit.
Cet être là n'est plus mais pourtant il rougit,
l'injuriant dans le vide comme s'il était présent.
Tel Robinson dans ses vapeurs marécageuses
se glissant dans un ventre de glaise affectueuse,
sachant qu'il doit sortir et vivre, anesthésié,
il s'ébroue et s'astreint à causer à autrui.
Il entend qu'on lui parle mais le monde l'ennuie,
les autres ont eu sa peau et il est rancunier.
Il est super, ce texte. Solide à tous niveaux ! Coloré, rieur, intense.
Même... il est intelligent.
Bienvenue, Tyfaine.
Jaguar.
#3
Invité_ventkhenat_*
Posté 07 septembre 2007 - 05:47
la forme est classique mais pas le poème qui ne se repose pas sur des alexandrins et la ponctuation au niveau du 1er tercet à fausser encore la forme.De la réflexion naît l'action, dit l'indolent,
retiré seul en fascinante compagnie,
appréciant l'insondable bourbier de sa vie
et la saveur douceâtre de son accablement.
Affronts préhistoriques, dégoûts adolescents,
cheptel d'antiques hontes lui reviennent à l'esprit.
Cet être là n'est plus mais pourtant il rougit,
l'injuriant dans le vide comme s'il était présent.
Tel Robinson dans ses vapeurs marécageuses
se glissant dans un ventre de glaise affectueuse,
sachant qu'il doit sortir et vivre, anesthésié,
il s'ébroue et s'astreint à causer à autrui.
Il entend qu'on lui parle mais le monde l'ennuie,
les autres ont eu sa peau et il est rancunier.
en ce qui est des rimes je dirai qu'elles sont mauvaises.
il faut que tu saches.
Il faut que tu saches que l’ours est sous sa peau
Et il n’y a ni chasseur ni chasseresse capables
De le priver de sa liberté, comme ses intraitables
Rivaux n’ont pas de pas en plus à faire sous l’eau.
Il faut que tu saches bien sûr qu’ils sont incapables
De le pister sur une terre battue pour avoir sa peau
Puisque les neiges fondent lentement dessus l’eau
Les absorbant sous les souffles des vents intraitables.
---------
"généralement nos défenses sont communes et on trouve ça même
dans les rimes féminines et masculines et à toi de comprendre en regardant un peu la forme de versification de ces deux quatrains qui ne sont pas des alexandrins."
moi faid khenat.
#4
Posté 07 septembre 2007 - 08:00
Enfin, un poème qui rafraîchit.
On commençait à ronronner, par ici..
#5
Posté 08 septembre 2007 - 08:14
Ensuite: bravo, et bienvenue, Tyfaine !
Artemisia