Du soleil sur la ville et sur les quais de Seine
Dessous les arbres centenaires où l’ombre danse
serrés l’un contre l’autre des centaines de livres
Attendent dans des boîtes un lecteur attentif
le fleuve s’insinue au cœur de la cité
les façades des immeubles sont tournées vers les rives
des files de voitures suivent les voies sur berge
Ceux qui partent au travail ont une mine triste
Les visiteurs eux des sourires qui s’affichent
Comme les anneaux d’acier où s’amarrent les péniches
Des filles à la peau lisse se mettent en évidence
Il y a des files indiennes aux lieux d’embarquement
Et des cars de polices aux pieds des monuments
Dessous les ponts des bateaux mouche vont et viennent
Les pauvres d’aujourd’hui semblables à des lépreux
Habillés comme des clochards tuent l’ennui sous une arche
les couples d’amoureux mettent l’amour en scène
Ils se tiennent par la main ou s’embrassent sur un banc
Quand ils n’ont pas de bancs ils s’assoient sur les marches
Comme Narcisse ils boivent l’eau de leur visage
Ils redisent les mots que l’on dit à leurs âge
Passent les amours neuves avec les rides que font
Les bateaux sur le fleuve les visages se défont
L’Amour ne périt pas comme la lune pleine
Les souvenirs reviennent éternelle est ma peine
Alain
http://www.mespoemes.net/recreation

La Seine
Débuté par recreation, sept. 11 2007 07:32
2 réponses à ce sujet