Hiver des arbres aux branches nues,
Immobiles dans la froidue;
Velours de gelée blanche et pure;
Etincelante neige drue...
Revenez, vous qui n'êtes plus!

Hivernal...
Débuté par Cyraknow, avril 26 2012 11:10
10 réponses à ce sujet
#1
Posté 26 avril 2012 - 11:10
#2
Posté 27 avril 2012 - 12:27
MINUIT EN BLEU MINEUR
minuit ! aboient les chiens insomniaques
des larmes limpides et lumineuses
coulant des yeux des lampadaires
imbibent drues la chaussée en deuil,
la pluie incessante rumine les blues du temps
bibi 2012
juste pour te remercier pour ton tres beau gogyohka
minuit ! aboient les chiens insomniaques
des larmes limpides et lumineuses
coulant des yeux des lampadaires
imbibent drues la chaussée en deuil,
la pluie incessante rumine les blues du temps
bibi 2012
juste pour te remercier pour ton tres beau gogyohka
#3
Posté 27 avril 2012 - 03:43
J'aime beaucoup ton poème également, son foisonnement d'images et métaphores (notamment les deux derniers vers).
Mais, que ton lampadaire m'éclaire, je te prie: qu'est-ce qu'un gogyokha?
Mais, que ton lampadaire m'éclaire, je te prie: qu'est-ce qu'un gogyokha?
#4
Posté 27 avril 2012 - 04:04
Un gogyōka (五行歌?, « poème de cinq lignes ») est une forme de poésie japonaise créée par Enta Kusakabe (草壁 焔太?) dans les années 1950 afin de se libérer des contraintes imposées par la composition du tanka. Contrairement au tanka, le gogyōka ne requiert pas un nombre spécifique de syllabes dans ses vers. L'unique contrainte réside dans le fait qu'il comporte cinq vers, d'où son appellation. Kusakabe a établi « Les cinq règles du gogyōka » en septembre 2008 comme suit.
Le gogyōka est une nouvelle forme de poème court fondé sur le « waka » (ancêtre du tanka) et la « kodaikayo » (poésie ancienne) du Japon.
Le gogyōka est généralement écrit en cinq lignes, mais de temps en temps en quatre ou six lignes.
Chaque ligne est une locution en soi et est séparée des autres par la fin de la locution ou une pause dans la respiration.
Chaque ligne n'a pas de limite sur le nombre de mots ou de syllabes, mais l'ensemble des cinq lignes a besoin d'une résonnance poetique.
Le gogyōka ne connaît pas de restriction quant à son thème ou son contenu.
Kusakabe a déposé le mot gogyōka au Japon.
Exemple de Gogyohka en français:
ma plume est sur le bureau
je ne parviens pas à écrire
j'attends la lumière du soleil
qui tendrement expulsera
les impuretés de l'hiver
(Diane Lecomte.)
Je peux sentir ta main
oiseau blessé dans ma main
comme si
j'étais
un joueur de koto aveugle
(Gabriel Monfort.)
Article écrit par Gabriel Monfort et extrait de Wikipédia
(j'ai été initié et choisi par l'éminent Poète français Gabriel Monfort pour aider à faire la propagation française de cette forme de poésie japonaise)
bibi 2012
Le gogyōka est une nouvelle forme de poème court fondé sur le « waka » (ancêtre du tanka) et la « kodaikayo » (poésie ancienne) du Japon.
Le gogyōka est généralement écrit en cinq lignes, mais de temps en temps en quatre ou six lignes.
Chaque ligne est une locution en soi et est séparée des autres par la fin de la locution ou une pause dans la respiration.
Chaque ligne n'a pas de limite sur le nombre de mots ou de syllabes, mais l'ensemble des cinq lignes a besoin d'une résonnance poetique.
Le gogyōka ne connaît pas de restriction quant à son thème ou son contenu.
Kusakabe a déposé le mot gogyōka au Japon.
Exemple de Gogyohka en français:
ma plume est sur le bureau
je ne parviens pas à écrire
j'attends la lumière du soleil
qui tendrement expulsera
les impuretés de l'hiver
(Diane Lecomte.)
Je peux sentir ta main
oiseau blessé dans ma main
comme si
j'étais
un joueur de koto aveugle
(Gabriel Monfort.)
Article écrit par Gabriel Monfort et extrait de Wikipédia
(j'ai été initié et choisi par l'éminent Poète français Gabriel Monfort pour aider à faire la propagation française de cette forme de poésie japonaise)
bibi 2012
#5
Posté 28 avril 2012 - 06:02
Mazette, Bibi, tu en sais, des choses! Quelle érudition! (crois bien que je dis cela sincèrement)
Et quel honneur t'a fait monsieur Monfort. Le connais-tu personnellement?
Et quel honneur t'a fait monsieur Monfort. Le connais-tu personnellement?
#6
Posté 29 avril 2012 - 05:45
GABRIEL MONTFORT EN FAVEUR DU GOGYOHKA
Il n'existe effectivement pas grand chose sur le gogyohka en français. J'ai eu l'honneur de me voir confier la traduction du livre qu'Enta Kusakabé a écrit pour en populariser la pratique dans le monde. Au Japon ce sont plusieurs millions de pratiquants qui publient. Le magazine qu'édite Enta comprend près de 500 pages de gogyohkas, cela laisse songeur..
On l’utilise dans les hôpitaux, les maisons de retraites, les écoles comme outil de développement personnel. le mystère absolu du gogyohka réside dans ce qu'Enta appelle l'axe central.
La chose fondamentale pour chaque individu réside dans leur axe central- la part d'eux-mêmes qui constitue leur essence propre- et le plus important pour le moi est de reconnaître et de comprendre cet axe central intérieur. Lorsque vous êtes attentif à ce qui est fondamental pour vous vous êtes en capacité de construire votre propre système de valeurs. C'est à cette aulne que vous pourrez mesurer les différents aspects de votre vie et le monde qui vous entoure.
Lorsque vous serez en mesure de le faire, le stress dans votre vie disparaitra naturellement. Simplement parce que le stress provient de notre incapacité à hiérarchiser les évènements ; si vous traitez chaque élément de votre vie de façon identique, vous deviendrez inévitablement contrarié quand les choses n'iront pas comme vous le voulez. Aussi longtemps que vous maintiendrez l'intégrité de votre axe central, vous pourrez laisser glisser les choses sans importances. Pour beaucoup de gens c'est le chemin vers une vie plus heureuse et plus brillante.
Enta Kusakabe
Le remarquable Poète Gabriel Monfort est encore une connaissance internaute, mais très enrichissante.
bibi 2012
Il n'existe effectivement pas grand chose sur le gogyohka en français. J'ai eu l'honneur de me voir confier la traduction du livre qu'Enta Kusakabé a écrit pour en populariser la pratique dans le monde. Au Japon ce sont plusieurs millions de pratiquants qui publient. Le magazine qu'édite Enta comprend près de 500 pages de gogyohkas, cela laisse songeur..
On l’utilise dans les hôpitaux, les maisons de retraites, les écoles comme outil de développement personnel. le mystère absolu du gogyohka réside dans ce qu'Enta appelle l'axe central.
La chose fondamentale pour chaque individu réside dans leur axe central- la part d'eux-mêmes qui constitue leur essence propre- et le plus important pour le moi est de reconnaître et de comprendre cet axe central intérieur. Lorsque vous êtes attentif à ce qui est fondamental pour vous vous êtes en capacité de construire votre propre système de valeurs. C'est à cette aulne que vous pourrez mesurer les différents aspects de votre vie et le monde qui vous entoure.
Lorsque vous serez en mesure de le faire, le stress dans votre vie disparaitra naturellement. Simplement parce que le stress provient de notre incapacité à hiérarchiser les évènements ; si vous traitez chaque élément de votre vie de façon identique, vous deviendrez inévitablement contrarié quand les choses n'iront pas comme vous le voulez. Aussi longtemps que vous maintiendrez l'intégrité de votre axe central, vous pourrez laisser glisser les choses sans importances. Pour beaucoup de gens c'est le chemin vers une vie plus heureuse et plus brillante.
Enta Kusakabe
Le remarquable Poète Gabriel Monfort est encore une connaissance internaute, mais très enrichissante.
bibi 2012
#7
Posté 29 avril 2012 - 11:29
Merci pour toutes ces précisions.
Au sujet de l'axe central, je crois qu'il va falloir que j'y médite un peu, car je ne sais pas encore comment tout prendre...
Au sujet de l'axe central, je crois qu'il va falloir que j'y médite un peu, car je ne sais pas encore comment tout prendre...
#8
Posté 06 mai 2012 - 02:49
Et c'est ainsi que Rebecca
Composa un Gogyohka
Sans le savoir, comme un certain
Monsieur Jourdain
Fit de la prose.
Composa un Gogyohka
Sans le savoir, comme un certain
Monsieur Jourdain
Fit de la prose.
#9
Posté 06 mai 2012 - 02:55
Quoi? Je fais des gogyohka et je ne le sais pas?
#10
Posté 06 mai 2012 - 08:15
Ben d'après Bibi, il semblerait bien que oui !
#11
Posté 06 mai 2012 - 08:39
Comme le prosateur de Molière
Qui faisait de la prose sans le savoir,
J'étais moi-même dans le noir!
Lorsque je fais des vers
Je fais de gogyohkas sans m'en apercevoir...
Qui faisait de la prose sans le savoir,
J'étais moi-même dans le noir!
Lorsque je fais des vers
Je fais de gogyohkas sans m'en apercevoir...