Pris au piège dans cette éternité de pensées,
encerclé par des milliers de conceptions,
de mondes inexplorés, inexplorables.
Chacun porte son univers et sa vision.
Chercher à les connaitre, à les saisir,
s'épanouir dans ce chaos insondable.
Aventurier, curieux, monstre grégaire,
serpente dans le couloir, approche,
insinue-toi dans mes rêves.
Piégé, tu es, incommensurable horreur.
Tu te glisses, t'enfouis dans nos êtres,
gourmand de nos désirs et nos aspirations.
Sur ta peau luisante et poisseuse,
se reflète notre innocence, nos pêchés.
Tu glisses, en nous, soulevant des haut-le-cœur.
Tu plonges tes serres acérées dans nos esprits,
réduisant en miettes nos cerveaux, zombies
sans vie, opprimés par nous-même.
Chaque fils noué nous permet de bouger,
en te mouvant, tu nous insuffles la vie,
pantins idylliques sous tes traits démoniques.
Ouverts en deux par ta rage et ta soif,
inhibés par ton haleine et nos peurs,
nos rêves se déversent sur le trottoir du néant.
Aspirés par le caniveau où tout flotte,
tu es encore là, rictus perçant l'obscurité,
annihilant nos fines envies de vivre.
Trainés sur le bitume, ne sentant plus de douleurs,
nos chairs se déchirent, prisonniers de ton étreinte,
sur le chemin de ton domaine devenant écarlate.
Dans un dernier effort, un réflexe agonique,
nos doigts se crispent, nos ongles se brisent.
Il est trop tard pour dire adieu à nos conceptions...
Flogre

Il est là.
Débuté par Flogre, avril 27 2012 08:24
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 27 avril 2012 - 08:24
#2
Posté 28 avril 2012 - 06:47
Monsieur je ne suis pas bien sûr de vous comprendre
Il me semble qu'une vie est faites de choix à prendre
Et que si aujourd'hui est triste, demain n'est pas encore
Il y a plus de rêves dans dix mille têtes que dans celle d'un solitaire
Il me semble qu'une vie est faites de choix à prendre
Et que si aujourd'hui est triste, demain n'est pas encore
Il y a plus de rêves dans dix mille têtes que dans celle d'un solitaire
#3
Posté 29 avril 2012 - 12:35
Et je vais dans votre sens.
La critique de l'uniformisation,
de la multiplicité dévorée par l'unique
pensée des autres est la source de cet écrit.
La critique de l'uniformisation,
de la multiplicité dévorée par l'unique
pensée des autres est la source de cet écrit.