A mon aimé, avec d’infinis regrets.
Oh, mon amour, mon âme sœur,
Notre amour se délite en pleurs
Et en tristesse.
L’amour ardent de première heure
S’effiloche en disputes, aigreurs
Et en rudesse.
Pourquoi cette sombre hébétude,
Couronne d’épines de solitude,
Autour de moi ?
Chaque journée passe plus rude ;
L’amour victime d’habitudes
Perd ses émois.
Ma muse, mon unique amour,
Lumière de nuit, soleil de jour,
Je t’aime encore.
Je t’aime et t’aimerai toujours,
Comme lorsque tu faisais ma cour,
Jusqu’à ma mort.
29 avril 2012