Là tes regards ne sont déjà plus pour moi – glissés dans l’ouverture de la porte, je les vois portés, noisettes de l’automne mûr, sur le col d’un homme brun, petit, merdique comme tes goûts musicaux.
L’ampoule a plus que jamais posé sa lueur froide des matins noirs, nauséeuse rivée à la cuvette des chiottes, au cri du ventre, l’appel à l’aide dans le jour qui se lève encore.
Tu me traites comme une merde et je suis béat d’amour vaseux.
Les nuées sombres se vautrent dans mes malaises d’écume.
Il n’y a plus que leurs bruits dans la pièce, plus un cri, juste les exhalations d’un condamné à respirer les souffles des mouches à mort.
Posé sur le tapis, un alligator de salon enlaissé à la tv et aux clopes, voué à essayer de t’arracher les jambes, défoncer le mobilier, mais incapable de se foutre par la fenêtre.
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Brouillon d'une énième mort
Débuté par S86, mai 14 2012 12:55
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