Moi, l’apprenti poète, qu’on disait inspiré,
Pour une muse blonde aux seins si délicieux,
Au diable j’ai vendu, tellement attiré,
Mon âme et mon stylo, sans me soucier des cieux.
Et depuis ce temps-là, ma muse ne m’inspire
Que des baisers volés et des caresses tendres,
Au point de voir mes vers, à la façon du pire,
Donner à mes lecteurs, de quoi aller me pendre.
Grisée par son parfum, même ma feuille blanche,
Se noircit d’inepties et de galimatias,
Que ne renierait pas un aède du dimanche,
Tant mes sujets traités, ne sont que charabia
Mes rimes de déprime, alourdissant mes strophes
Sentent l’artificiel et le préfabriqué,
Transformant mes poèmes en de vraies catastrophes
Que d’un tas de fumier on peut coqueriquer.
Et si une morale ici on doit trouver:
Convainquez-vous, Poètes, à ne pas mélanger
Le cul avec la lyre, au risque d’éprouver,
Ce besoin, vos crayons, d’aller tous les ranger !
moietmoi mai 2012

4 réponses à ce sujet
#1
Posté 30 mai 2012 - 06:49
#2
Posté 30 mai 2012 - 10:54
c'est vrai. Petite mine...

#3
Posté 30 mai 2012 - 01:29
Cette muse, visiblement, t'amuse et te musèle. Profites en zélé pour lacher ta cervelle, tu vivras bien assez d'histoires inspirantes pour ne pas expirer en écrivant des fientes.
#4
Posté 30 mai 2012 - 04:30
Mes rimes de déprime, alourdissant mes strophes
Sentent l’artificiel et le préfabriqué,
Transformant mes poèmes en de vraies catastrophes
Que d’un tas de fumier on peut coqueriquer.
Pas du tout d'accord!: Je trouve au contraire ta façon d'écrire magnifique.
Sentent l’artificiel et le préfabriqué,
Transformant mes poèmes en de vraies catastrophes
Que d’un tas de fumier on peut coqueriquer.

Pas du tout d'accord!: Je trouve au contraire ta façon d'écrire magnifique.
#5
Posté 30 mai 2012 - 04:31
Moi, je dirai mauvaise mine.
