La tour
On reste à attendre les réponses aux inquiétudes.
Celles que l’on se crée au milieu de nos certitudes.
Aurais-je ce grand cheval blanc pour vous kidnapper?
Vous en haut de votre tour serez vous descendre m’aimer?
Serez-vous à votre fenêtre ou derrière une meurtrière ?
Qu’importe je viendrais vous chercher grimpant aux lierres.
Je prendrais d’assaut une armée si c’est pour vous délivrer.
Je passerais les gardes sans ruser mais avec mes vérités
Fuguons et inventons nous un royaume sans guerre.
Le monde léger, le monde rêvé où nous régnerons en paire.
Nous en loi nous imposerons nos légitimes règles.
Les yeux persans à l’ avenir, nous volerons l’iris de l’aigle.
Nous marcherons ensemble à s’échanger les trônes et couronnes.
Pour vous, je vous emmènerais chevaucher les licornes.
Nous écouterons les fées et leurs dialectes fragiles
Vous conter mon amour dans des langues incompréhensible.
Dites-moi qui sonne l’appel du beffroi et pourquoi ?
Est-ce un appel à l’aide ou la jalousie de votre roi ?
Votre tour est si haute et bien que mon amour soit grand,
Aurais-je assez de ma foi pour être plus qu’un amant?
