
Mes poèmes
Débuté par Roosebert Demosthene, oct. 26 2012 02:28
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 26 octobre 2012 - 02:28
La poésie de mes poèmes,
Ne peut que de la bohème.
Puisque les mots se font rares,
Pour n’exprimer que de la bavarde ;
L’essentiel que l’on puisse dire,
Sans qu’on puisse la contredire.
C’est qu’elle est mon âme sœur sans émoi,
Et qu’à elle seule suffit pour moi.
Mais, elle te symbolise ma poésie !
Et si je ne puis rien écrire sur l’Asie,
C’est que ma patrie n’est plus là -bas,
Dans la vénération de Bouddha.
Bien que ma poésie en mille mots,
Ne pourrait exprimer ses maux.
Je réclame ta passion révolue,
Dans un élan de bonheur dévolu.
Ma divine poésie restera toi,
Pour tes dires et tes gestes de foi ;
Qui m’inspirent avec douceur,
Le vrai chemin du bonheur.
Elle se confondra avec le jour,
Pour qu’apparaître sa splendeur d’amour,
Et chassera la peur dans les cœurs.
Qui encre le monde dans le malheur.
De notre amour naisse cette poésie,
Qui rallume la flamme de notre vie.
Et lorsque notre passion se trouve ravie,
L’on croirait au bonheur sans fantaisie.
#2
Posté 26 octobre 2012 - 03:28
LE POÈTE (à Carl Brouard)
le poète est bohème
son bien les poèmes
fidèle comme le chien
nos rires sont les siens
le poète préfère à la ville
le village, les bidonvilles
à tous faubourgs huppés
et des chants la mélopée
avoir une plume d'amour
c'est son rêve de toujours
car, au coeur il a la lune
et les douleurs communes
bibi 2012
*écrit en vers blancs SVP !
le poète est bohème
son bien les poèmes
fidèle comme le chien
nos rires sont les siens
le poète préfère à la ville
le village, les bidonvilles
à tous faubourgs huppés
et des chants la mélopée
avoir une plume d'amour
c'est son rêve de toujours
car, au coeur il a la lune
et les douleurs communes
bibi 2012
*écrit en vers blancs SVP !
#3
Posté 27 octobre 2012 - 02:38
Mon cher Bibi, un simple declic
te suffit pour ecrire un poème.
je t'avoue c'est melodieux.
te suffit pour ecrire un poème.
je t'avoue c'est melodieux.
#4
Posté 27 octobre 2012 - 07:35
le mien est écrit juste en écho à ton trs beau poème. car, en te lisant j'ai pensé au poète Carl Brouard, lequel est issu d'une famille bourgeoise cependant, a préféré, par conviction de membre actif de l'école indigéniste et en solidarité avec la plèbe, mener une vie de bohème jusqu'à sa mort en pleine rue à Port-au-Prince. en reconnaissance, il a eu des funérailles nationales et il y a une place publique dans les environs du marché Salomon à la Capitale qui porte encore son nom...
merci une fois de pls mon cher ami poète Roosebert Demosthène.
bibi 2012
PS: Je te mets deux poèmes du défunt Poète.
Nous
Nous les extravagants, les bohèmes, les fous,
Nous
qui aimons les filles,
les liqueurs fortes,
la nudité mouvante des tables
où s’érige, phallus,
le cornet à dés.
Nous
les écorchés de la vie, les poètes.
Nous
qui aimons tout,
tout;
l’église,
la taverne,
l’antique,
le moderne,
la théosophie,
le cubisme.
Nous
aux cœurs
puissants comme des moteurs
qui aimons
les combats de coqs
les soirs élégiaques,
le vrombissement des abeilles
dans les matins d’or,
la mélodie sauvage du tam-tam,
l’harmonie rauque des klaxons,
la nostalgie poignante des banjos.
Nous,
les fous, les poètes,
nous
qui écrivons nos vers les plus tendres dans des bouges
et qui lisons l’Imitation dans les dancings.
Nous
qui n’apportons point la paix,
mais le poignard triste
de notre plume
et l’encre rouge de notre cœur !
Carl Brouard
Vous
Vous,
Les gueux,
les immondes,
les puants :
paysannes qui descendez de nos mornes avec un
gosse dans le ventre,
paysans calleux aux pieds sillonnés de vermines,
putains,
infirmes qui traînez vos puanteurs lourdes de mouches.
Vous
tous de la plèbe,
debout !
pour le grand coup de balai.
Vous êtes les piliers de l’édifice :
ôtez-vous
et tout s’écroule, châteaux de cartes.
Alors, alors,
vous comprendrez que vous êtes une grande vague
qui s’ignore.
Oh! vague,
assemblez-vous,
bouillonnez,
mugissez,
et que sous votre linceul d’écumes,
il ne subsiste plus rien,
rien
que du bien propre
du bien lavé,
du blanchi jusqu’aux os.
Carl Brouard
merci une fois de pls mon cher ami poète Roosebert Demosthène.
bibi 2012
PS: Je te mets deux poèmes du défunt Poète.
Nous
Nous les extravagants, les bohèmes, les fous,
Nous
qui aimons les filles,
les liqueurs fortes,
la nudité mouvante des tables
où s’érige, phallus,
le cornet à dés.
Nous
les écorchés de la vie, les poètes.
Nous
qui aimons tout,
tout;
l’église,
la taverne,
l’antique,
le moderne,
la théosophie,
le cubisme.
Nous
aux cœurs
puissants comme des moteurs
qui aimons
les combats de coqs
les soirs élégiaques,
le vrombissement des abeilles
dans les matins d’or,
la mélodie sauvage du tam-tam,
l’harmonie rauque des klaxons,
la nostalgie poignante des banjos.
Nous,
les fous, les poètes,
nous
qui écrivons nos vers les plus tendres dans des bouges
et qui lisons l’Imitation dans les dancings.
Nous
qui n’apportons point la paix,
mais le poignard triste
de notre plume
et l’encre rouge de notre cœur !
Carl Brouard
Vous
Vous,
Les gueux,
les immondes,
les puants :
paysannes qui descendez de nos mornes avec un
gosse dans le ventre,
paysans calleux aux pieds sillonnés de vermines,
putains,
infirmes qui traînez vos puanteurs lourdes de mouches.
Vous
tous de la plèbe,
debout !
pour le grand coup de balai.
Vous êtes les piliers de l’édifice :
ôtez-vous
et tout s’écroule, châteaux de cartes.
Alors, alors,
vous comprendrez que vous êtes une grande vague
qui s’ignore.
Oh! vague,
assemblez-vous,
bouillonnez,
mugissez,
et que sous votre linceul d’écumes,
il ne subsiste plus rien,
rien
que du bien propre
du bien lavé,
du blanchi jusqu’aux os.
Carl Brouard