Il me reste le temps de gravir des collines.
Aux quiètudes dormantes, elles semblent rendues !
De chamades mourantes en siestes ténues,
Dans la hâte, indolent, si blasé, je culmine
En-deça du grand ciel à l'échine érodée,
Autrefois exhaussant mes glorieuses voltiges.
Un sommet, son abîme, ineffables vertiges,
Au versant lumineux, et l'autre dénudé.
Il me reste ces lieux pour camper le croissant
De lunes édentées derrière leurs joues creuses.
L'espace de la nuit, firmament d'accoucheuses !
Auraient-elles fait naître un astre s'élevant
Par-dessus les rondeurs de mes portes cochères
Eclairées chichement dans le jour casanier.
Il s'adosse le vide ainsi qu'un roulottier,
Quand d'un air ennuyeux, il vole mes chimères...

Désabusé...
Débuté par lio..., nov. 03 2012 06:56
7 réponses à ce sujet
#1
Posté 03 novembre 2012 - 06:56
#2
Posté 03 novembre 2012 - 07:33
J'aime beaucoup !
#3
Posté 04 novembre 2012 - 03:40
Oh, lio...Le voleur court toujours ?

#4
Posté 06 novembre 2012 - 07:03
Je connais un bon receleur qui...

#5
Posté 09 novembre 2012 - 11:57
...revend du bonheur au quart de sa valeur...comme un juste milieu. Mais est-ce que ce milieu-là est juste ?

#6
Posté 10 novembre 2012 - 05:38
Le milieu des poètes ?
Ici, il n'y a rien à prendre...
Ici, il n'y a rien à prendre...

#7
Posté 11 novembre 2012 - 12:04
Et rien à voler...Comme un hommage.
#8
Posté 14 novembre 2012 - 05:40
Ici, ou le non-lieu, ce dossier clos...