Des longs peupliers tombe la neige sauvage
En légers flocons sur tes mains diaphanes
Et le vent languissant s'éteint sur le rivages
De tes paupières au parfum de gentiane
Que s'étiolent les reflets de l'orange aurore
Dans tes yeux pâles aux miroirs scintillants
Les sépulcres affaiblis creusent le vain or
Des lumières de tes pleurs enivrants
Des floraisons hivernales poudroient les vagues
Cristallines d'une jade éblouie
Où tes lèvres enchantées sans un mot divaguent
Les sons spatiaux d'un choeur obscurci
Volent en sveltes filaments aux saines dagues
Du brun collier de tes coeurs alanguis

Salle 110
Débuté par Maxime Szadek, mars 16 2007 09:44
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 16 mars 2007 - 09:44
#2
Posté 16 mars 2007 - 10:55
très beau.....
#3
Posté 16 mars 2007 - 02:05
On se laisse prendre à ces mots. Classique, mais pourquoi pas quand c'est joliment écrit...
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:12
et j'étais ton féal ; Oh !
#5
Posté 16 mars 2007 - 07:19
L'ancien jour effaré rafraîchit vos regards.
#6
Posté 16 mars 2007 - 07:41
" Quoique ce soit affreux de te revoir couverte Ainsi ; quoiqu'on n'ait fait jamais d'une cité Ulcère plus puant à la Nature verte, Le Poète te dit : " Splendide est ta Beauté !
#7
Posté 17 mars 2007 - 12:53
Amasse les strideurs au coeur du clairon sourd.