Ton sourire, en effet de lune
Métamorphose mes couleurs,
En me donnant là, pour chacune,
Leur intensité de chaleur.
Je vois tes yeux de clair-obscur
Plonger dans mon obscurité ;
A travers ce qu’ils me procurent,
Je comprends mieux ma vérité.
Je sens ton corps de marbre blanc
Se patiner sous mon désir
En m’enlaçant de liens troublants,
Sans me lasser de ton plaisir.
De tous leurs doigts glissent tes mains
sur les angles morts de ma vie,
Ayant trouvé là le chemin
Qui te ramène à mes envies.
Quant à tes seins, ces petits anges,
Tout à l’Eden de mon émoi,
Ils me reconduisent à mes langes,
Quand d’autres étaient des bouts de moi.
Et de tes lèvres de fruit mûr,
M’appâtant en butin d’abeille,
Tu me bâillonnes au pied du mur,
Pour ne pas crier aux merveilles.
Tu es de vers, mon univers,
De ma chacunière le toit,
Où de tous ses tuileaux de verre,
J’ai toujours vu que c’était toi !
Moietmoi janvier 2013