Ce trou m’englouti de son regard,
Et ce n’est pas le fil rouge de sa main qui m’y entraine,
C’est le soupir morne que jettent mes pas
En dansant la macabre rythmique du regard.
La lune.
La lune m’observe et m’inspire.
Hâtons-nous l’abysse m’aspire et je ne puis
la faire attendre de peur qu’elle ne se referme devant moi.
Je m’endors ce matin
Pour ne point m’éveiller de cette journée sinistre
Seul.
Et pourtant seul le soleil m’éclaire de ses tentacules serpentins sordides et froids
Et d’un soliloque la fleur déclame son poème à la gloire de la vie.
Quelle tristesse qu’elle eut à la quitter !
Hâtons-nous le gouffre m’appelle et me supplie
Et je m’en vais le rejoindre en son lit.
La nuit, la nuit coule à flot,
et le torrent des astres m’emporte dans sa danse solitaire.
La nuit m’emporte.