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Oxymore


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#1 Jean-Baptiste Gérard

Jean-Baptiste Gérard

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Posté 07 mars 2013 - 04:39

Oxymore

 

J'en ai trop sur le coeur, j'en ai plein la tête.

Tu m'as refilé tes peurs, dérobé mon être.

Ma naissance était ton erreur, ta survie!

Tu mérites mes pleurs, mère endolorie.

Vois comme j'ai du mal à être!

Vois comme mon être à mal à l'âme!

Vois comme j'ai du vague à l'âme,

car vague est la larme!

 

 

Et si j'ai le mal de mère,

Il me reste comme barque mon seul père!

Et si la vie me laisse un goût à-mère,

Je trouverai mes repères!

Et si je suis mon propre sanctuaire,

J'irai défier l'atmosphère.

 

 

Juste pour te faire chier!

J'irai me brûler au soleil.

Juste pour exister!

Je serai sans pareil.

À trop chercher le comment du pourquoi,

J'ai trop longtemps garder cela en moi.

Quand comprendras-tu que si je ne cicatrise pas,

C'est parce que je ne peux pas!

Et comme un enfant j'y crois,

Tant que je ferai de l'amour une loi!

Quand comprendras-tu que si longtemps j'me suis pris pour le roi,

C'était simplement pour que tu ne vois mon désarroi!

Et comme une triste proie,

Jusqu'à ce que je fasse de l'amour une croix!

 

Je me ferai guerrier de l'infini,

Te montrer qui je suis, 

Que je suis né pour aimer!

Capable de tout affronter!

Je me ferai gardien de la poésie,

Te montrer qui je suis,

Que je suis né pour aimer!

Ce que tu aurais dû affronter!

Pas la peine de t'alarmer,

Pas la peine de s'alarmer,

Simplement la peine, de Mallarmé!

 

 

 

Et si j'ai le mal de mère,

Il me reste comme barque mon seul père!

Et si la vie me laisse un goût à-mère,

Je trouverai mes repères!

Et si je suis mon propre sanctuaire,

J'irai défier l'atmosphère.

 

 

Qu'importe la valeur d'une vie sans toi!

Je continuerai à croire,

En ce que tu n'as su voir!

Et derrière mon regard noir,

Se cache cet enfant qui pleur!

Planqué dans son armoire.

Et derrière ton beau miroir,

Se cache une triste mère!

Qui n'a su affronter ses peurs,

Qui s'est faite vipère!

C'est parce que tu n'as su trouver tes repères,

Que tu as craché ton venin!

À la face de moi et mon père,

À la face du destin!

C'est parce que tu n'as pas su faire de tes larmes,

Lit de ma rivière!

Que tu as besoin de mes frères, mes armes!

Afin de garder les pieds ancré sur terre.

Et c'est parce que tu as vendue ton âme à la misère,

Que je me réinventerai une mer! 

J'offrirai des perles de pluie à tous ces orphelins,

Museler par des crétins! Ouais, je ferai briller la nuit!

 

 

 

Et si j'ai le mal de mère,

Il me reste comme barque mon seul père!

Et si la vie me laisse un goût à-mère,

Je trouverai mes repères!

Et si je suis mon propre sanctuaire,

J'irai défier l'atmosphère.

 

 

Mes larmes se ramassent à la pelle.

Mais dans ce monde qui subit la faillite,

Le réchauffement climatique!

Elles continuerons d'inonder cet immonde pense bête!

Dans ce royaume de l'esthète,

Fidèle sanctuaire du paraître!

Moi poète! Je prendrai soin de vos êtres.

Pour rendre à l'homme, ce qui l'a fait naître.

Et même si un jour je risque de me flinguer!

C'est en courageux mélancolique,

Que je pourrai dire que j'ai eu une vie héroïque!

J'espère qu'on creusera ma tombe à la pelle!

Et même si je fini par butter quelqu'un.

C'est en courageux mélancolique,

Que je pourrai crier que la vie était une putain!

J'espère qu'on creusera ma tombe à la pelle!

 

 

 

Et si j'ai le mal de mère,

Il me reste comme barque mon seul père!

Et si la vie me laisse un goût à-mère,

Je trouverai mes repères!

Et si je suis mon propre sanctuaire,

J'irai défier l'atmosphère.

 

 

Si j'ai claqué la porte de ton univers,

C'est parce que ce n'était plus chez moi.

Tu voulais que je sois un gagnant,

Que je serre les dents, que je prenne sur moi!

Si cela est ton quotidien, là où tu as trouvé ta grâce.

Je préfère nager à petit brasse, quitte à me noyer.

Dans la profondeur du mien!

Être un perdant au dernier rang,

Et affronter le temps!

 

Au creux de ma nostalgie,

je cherche qui je suis.

Un homme au féminin,

Un homme qui n'est pas né pour rien!

Et si les morsures de la vie son venimeuses,

Sachez que les maux sont beaux!

À défaut de mourir occis, je suis un Oxymore!

 

Et quand bien même le jour va arriver,

Que je n'arriverai plus à me réanimer!

Je veux être enterré au père Lachaise,

Là où les cendres de la vie, redeviennent braises!

Je veux la plus belle pierre tombale,

Celle qui n'a jamais existé.

Je veux un sublime écriteau avec dessus gravé,

En dorure, de la main d'une hyène!:

"Oedip Roi! Je suis venu, j'ai vu, ÇA m'a vaincu. Mais je vous haime!"

 

Mais où est passé ma mère?

Ma belle petite mer!

J'ai besoin du lit de sa rivière.

Pour guider mes pas, pour éviter de me noyer.

Je tangue, j'ai le mal de mère,

La vie me laisse un goût amère...