L’eau
L'eau qui coule, elle est là tellement évidente
On lui demande rien sinon d'être toujours là
Elle dévale des pentes de la montagne
Elle s'insinue entre les rochers elle coule
Puis elle forme un ruisseau dans les prés
Elle perd sa transparence et elle devient verte
Avec des micro algues qui l'oxygènent encore
Quelques poissons empruntent son courant
Puis elle grandit encore et devient une rivière
Et là comme une grande elle porte un nom
Celui des ondines gauloises des temps anciens
Mélisse, Méta, Paname ou la belle Marne
Avant de devenir un fleuve qui charrie des bateaux
Elle relie les villes du pays par des trafics divers
Après avoir fait bien tout son travail de fleuve
L'eau douce se jette dans la mer salée
Et elle est, des vagues et des courants sans partages
Le soleil qui la chauffe la transforme en nuages
Qui repartent lentement en emportant la pluie
Quelques pluies tombent sur la montagne
Et tout le cycle de l'eau recommence
Parfois pluies, parfois brouillards ou neiges
Sans elle il n'y aurait pas la vie sur terre
L'eau qui vient, qui passe et qui s’écoule