au sein de la mer
assez loin
de la chaleur du sable -
de la terre ambiguë,
recueilli dans le ventre de la vague
comme entre-les-mains de Dieu,
je me laisse aller, je lâche-prise
des limites d'un corps
enfin muet...
Posté 23 mars 2013 - 07:31
Joli!
hasia
Posté 23 mars 2013 - 10:28
Très sympa
Posté 23 mars 2013 - 11:24
Hasia, Albert, AlphaNico bonsoir et merci d'avoir remarqué - et apprécié - mon poème...!
Toute critique constructive sera tjs bienvenue car on est là pour ça - pour se perfectionner mutuellement.
à bientôt
Posté 24 mars 2013 - 01:02
Bonjour Yeos,
Gagner la puissante mère liquide non pour renaître mais pour baptiser l'être spirituel.
Alors oui, ce sein, ce ventre-là peut abandonner sa chaleur emprisonnante sur le rivage qui n'a rien d'un havre de paix.
En lisant votre poème, la fin des Travailleurs de la mer de Victor Hugo me revint à l'esprit : l'homme a sombré, l'homme a naufragé, "et il n'y eut plus que la mer", l'homme ainsi confondu avec l'élément, ainsi augmenté, sait-il son degré de délivrance ?
Respectueuses salutations,
Linfabrice
Posté 25 mars 2013 - 09:19
Bonjour Linfabrice,
"l'homme ainsi confondu avec l'élément, ainsi augmenté, sait-il son degré de délivrance ?"
Je crains fort que non, faute d'auto-conscience ou de Conscience "témoignante" tout court, une fois l'absorption accomplie...cependant je crois à la possibilité d'en avoir un aperçu encore de son vivant !
Beau et profond ton commentaire
Merci !