Tel un messie tu viens assagir un être
Par la finesse de ton corps gracieux
Je m’élève jusqu’au ciel bleu,
En cherchant dans ton monde furtif
L’équilibre, je reste contemplatif
Devant les formes diverses prises
Par le souffle de ton âme incomprise,
Qui passionne mon esprit ivre
De ta royale douceur divine.
Telle une brise légère, tu viens
Me faire oublier que je suis un terrien,
Qui se cherche dans ta magnificence,
Moi, qui n’a d’autre espérance
Que la finesse de tes lèvres rosies
Dévoilant les incandescentes envies
D’une ondine venue en muée noire
Conter ses mystérieuses histoires.
Tel un messie tu viens assagir un être
Égaré, qui cherche à renaître
Par la lumière des portes du matin,
Sans avoir le fer et le feu à la main
Je savoure la réjouissance sans bornes
Loin du deuil, des ténèbres mornes,
Des illusions perpétuelles du démon
Et du labyrinthe de la déraison.
Dad Allaoua