Des nuages bas qui m’angoissent
Un vent qui chante au désespoir
Je m’agite seul dans cette nasse
Noyé au fond de ce sombre soir
Et que vois-je sur le mur en face
Les épisodes de mes souffrances
Un feuilleton que rien n’efface
Il me torture sans complaisance
Une nuit comme tant d’autres
Elle s’installe, je l’appréhende
Sur mes pensées elle se vautre
Et se fait fi de mes demandes
Le sommeil cet autre complice
Me joue des tours en ricanant
Attise les heures dévastatrices
En ajoutant un tour au carcan
La lueur du jour une délivrance
Si proche et pourtant lointaine
Toujours porteuse de clémence
Mettra-t-elle fin à cette rengaine