Superbe ta chevelure noire
Ainsi retombant sur tes épaules
Nargue mes pensées aléatoires
S’exprimant pourtant en paraboles.
Confiant à la candeur de tes yeux
Outre mes dires et mes silences
Mes rêves des espaces insoucieux
Même du sceau de l’intelligence.
Et sur le sable fin de tes plages
Naît ce poème, sans commentaire
Tes bras gracieux, ton jeune visage
Attisent son feu élémentaire :
Imprévisibles ses vers étanches
Repus du faste de ta peau blanche
Escortent mes élans réfractaires.