Du fond de la forêt, plein de morosité,
Un vieil Esprit harangue en bruissant le feuillage :
« Quelle faute, Ô Seigneur, vaut un pareil outrage ?
Par quel mal ce démon peut-il être agité ?
Au calme azuréen de Votre Immensité
La malédiction affermit son Pillage !
Déversez donc ce Feu pour qu’un grand nettoyage
Aille seoir mieux qu’un Bain à son Humanité !
Elle s’étend partout, et pollue et s’énerve …
Ni Shiva, ni Loki, ni le Christ, ni Minerve
Ne parvinrent à bout de ses rêves damnés !
Du feu ! Du feu ! Du feu ! Voyez qu’elle mérite
A continuer toujours dans ce terrible rite
Qui maudit au berceau ses frêles nouveau-nés … »