Une pierre sur mon âme
Plein d’entrain, édifié…Et pourtant souffreteux,
Dans l’âme rosâtre, des ébats endiablés
Dévorés par un doux poison très épineux,
Le dur soubassement de mon calme est râpé.
J’implore tout et rien de bien me rebrousser,
De rapiécer mon cœur et de remiser mes pas.
Ô ciel d’été, entends mes muscles ronchonner.
Tout sucre et tout miel, l’erreur me change en ténia.
La pierre sur l’âme, le temps me rafistole.
Vieux en pleine jeunesse, paraît-il, je vais lasser
Comme une épave dans la crique éventrée.
Une larme éclabousse à flot l’heur qui décolle
Sous les yeux d’un héros, l’Immortel décédé.
Puisse mon futur fuir ce lourd présent passé.
Mon lectorat est est peut-etre loin d'etre competitif mais mon odorat litteraire ne l'est et ne peut l'etre.