Tu te pieutes enfin putain.
Tant de mois que c’est ce même refrain,
Ce morne diurne sans entrain où sans trêve t’as morflé.
Entre dans les bras de Morphée, formé pour faire rêver,
Vaciller du côté où brille la faculté
D’occulter la cascade de tumultes d’la journée:
Ciel pillé.
Soleil vrillé.
Toi criant.
Tant de nuages gris riaient.
Pas d’temps pour prier, t’en a tant gaspillé.
Une clope grillée, et hop, l’oreiller t’chope,
Muni d’ tentacules, moment tant attendu.
Tentative de répit, dans cette vie d’repu,
Pure de toute pureté.
Epuisante pénitence.
Cuisante sentence, c’sentiment d’existence.
Semence de l’existence.
En récompense: insomnie.
Omniprésence du sombre.
L’ ombre Sysiphique danse.
Dans la pénombre dense, effondré tu t’enfonces.

au lit!
Débuté par pour faire plaisir, sept. 27 2007 08:40
3 réponses à ce sujet
#1
Posté 27 septembre 2007 - 08:40
#2
Posté 27 septembre 2007 - 08:46
Ca fait plaisir. Très bon texte. Continue. AU PLaisir de te lire
#3
Posté 28 septembre 2007 - 01:38
Il faudrait ne rever que le jour, et dormir de vide la nuit.
#4
Posté 28 septembre 2007 - 06:44
Rose ? Rose Lapin... Soupir plombant que voilà même si l'on y entend l'espoir d'un jour meilleur. Amitié.