2 réponses à ce sujet

[Réunion'iz]

L'amour n'est pas un jeu.

Je l'ai appris bien rapidement.

Les mauvaises actions ne font aucun heureux,

n'apportent que douleurs effectivement.

Très certainement, je disais l'aimer, serai present pour elle

et ce, à chaque minute de sa vie.

Cependant, la tentation m'a rendu infidèle,

unn homme volatile car vers d'autres bras, je me suis enfui. 

Tout commence par le regard d'une autre, le sourire d'une autre

et me voici au bal des Diables fourbes où les coeurs dansent sur des fausses notes.

Loin des contes de fées, notre relation vole sur un tapis de mensonges.

"Elle ne le saura jamais" je me disais, mais en mon intérieur, la culpabilité me ronge,

me plonge dans une peur noire et installe dans ma tête mille et une incertitudes

qu'aucun génie ne serait faire disparaître puisque ma folie prend de l'amplitude.

Elle demande : "Que fais-tu?", "Où vas-tu?", "Avec qui parles-tu?"

Mes réponses restent vagues. le fait de me justifier me tue.

Je n'ai aucune excuse pour cette erreur de parcours.

Je ne fais que souffrir et vivre péniblement les conséquences de cette trahison d'amour.

 

P.S : J'ai besoin d'un maximum d'avis sur ce poème svp.  

 

[Thomas McElwain]

Il m'est difficile de donner des avis à cause d'un francais limité, mais puisque vous demandez, je regarde un peu plus près.
1) C'est un poème d'expérience humaine, ce qu'il faut, peut-être même expérience personnelle, ce qui fait un bon point de départ et attire l'intérêt.

2) C'est un poème d'amour, et cela attire l'intérêt en dépit du fait qu'il y a beaucoup de poèmes d'amour et c'est difficile de dire quelque chose de nouveau.

3) La forme est libre, qui est au fond difficile. Vous avez choisi de couper les vers en groupes de pensées. C'est la forme la plus simple et cela doit toujours marcher. Mais il faut plus que cela pour faire la poésie. Au moins, cela évite une faute commune de couper les vers d'une manière arbitraire. Souvent les poètes de forme libre coupent les vers selon quelque système phonique qui fait apparaître la sonorité du poème.

4) Je ne trouve pas de sonorité poétique ici, c'est à dire, la choix de mots et expressions d'après leur contenu non-informationnel, si je peux inventer un mot. Votre choix de mots est surtout pour exprimer un sens exacte, un contenu d'information. D'habitude, dans la poésie moderne, on attend à trouver quelque chose de plus, des expressions qui evoquent plutôt que d'informer. Le lecteur qui attend cette sensibilité va être décu.

5) Le poème est presque dépourvu de figures poétiques. La seule exception est "les coeurs dansent sur des fausses notes." Je ne connais pas le francais si bien que je puisse dire si c'est bien dit. Cela peut être usé. On peut alléger un poème en employant un peu de figures usées. Les poèmes modernes sont souvent trop lourds à cause de l'emploie des figures originelles et l'exclusion totale des figures usées. C'est quelque chose à contempler quand on écrit. Votre poème ne souffre pas de trop d'originalité.
6) Si l'on n'emploie ni rime ni mesure ni figures poétiques, on doit à mon avis trouver quelque chose qui fait d'un rapportage un poème. Le fait d'ouvrir le coeur ne suffit pas pour en faire de la poésie. La poésie n'est pas l'expression totale et exacte d'une émotion. La poésie qui dure évoque plus qu'elle ne dit. On vois cela déjà chez Homère. La poésie est un mot bien choisi pour ouvrir une royaume d'émotion, de sens, ou d'expérience que ce mot n'évoque pas dans la langue habituelle. C'est mon avis, pas une vérité de l'univers.

[boulfred]

Sur la forme ,je me range au coté de Thomas que je trouve très avisé sur le sujet!

Sur le fond ,que celui qui n'a pas fauté te jette la première pierre!

Elle ne viendra pas de moi!

Si c'est une question de sexe, c'est dommage, l'herbe n'est pas plus verte ailleurs!

S'il y a de l'amour, pour ma part, ça se discute ,peut-on aimer plusieurs personnes?

ça semble compliqué, mais pas impossible !

Ayant des origines martiniquaises, il m'a toujours semblé que les iliens étaient volages

et ne se posaient pas autant de questions et  ne se culpabilisaient pas autant.

Maintenant la peur de perdre ce à quoi on est attaché, est surement la meilleure conseillère !