Vous dîtes que la guerre est un art.
Lui doit-on plus de respect qu’au crime ?
Vous êtes fier de vos avions, de vos chars,
Machineries qui couvrent le flux que l’on exprime.
Il n’y a pas de répit au temps
Et quoi que l’on en dise,
L’histoire est couverte d’excréments
Sur le front de vos hantises.
S’il n’y a pas de fumée sans feu,
Il n’y a pas de douleur sans peine.
Je ne rentrerais jamais dans ce jeu
Car toutes vos excuses sont vaines.
Il est si facile de s’en laver les mains
Comme de grimacer de faux sourires entendus,
Diffus comme un bacille contre lequel on ne peut rien
Vos mensonges si beaux défilent sur nos avenues.
Votre seule vérité maintenant ?
Nourrir la peur qui a bon dos
Pour justifier chaque instant,
Nous faire accepter vos maux.
S’il n’y a pas de fumée sans feu,
Il n’y a pas de couleur sans haine.
Je ne rentrerais jamais dans ce jeu
Car toutes vos excuses sont veines.
Vous ne cherchez pas à savoir pourquoi
Qu’à chaque mot que j’escrime
Ne s’envolent que vos flammes ?
Sous le joug de vos religions, de vos lois,
La paix ne peut-être que sanguine
Devant ces peuples qui l’acclament.
Je ne choisirais jamais votre camp.
Comme un électron libre
Je ne me tairais pas, cependant
Ma plume sera ma fibre.
S’il n’y a pas de fumée sans feu,
Il n’y a pas de douleur sans peine.
Je ne rentrerais jamais dans ce jeu
Car toutes vos excuses sont vaines.
12/01/07
