Le préposé à la garde du sérail
Sur ta peau, mon doigt trace des arabesques ;
La matité de ton teint des femmes mauresques
Révèle la blancheur de leurs lignes grotesques.
Ton corps, alors, de soubresauts est secoué
Comme dans un moule aux mille formes, voué
A la houle des eaux et par elle, roué.
Tes yeux, longtemps éteints, brillent d'une lueur :
Prière ou résignation, pitié ou fureur ?
Tous ces signes qui font battre un peu plus un cœur
Restent impuissants devant celui d'un ... eunuque.