Sont-ils tous des assassins,
Pour avoir tué l'autre afin d'exister.
Porte close
A jamais fermée.
Dans un long couloir,
Ils marchent aveugles,
ne sachant où aller.
Sourds, ils n'entendent rien.
Seul, restera en eux, l'effroyable cri
De celui qu'ils ont tué.
La mort, ils la porte en eux comme une ombre,
Ils l'oublient, elle revient.
Ils seront vivants d'un autre,
Cherchant à le retrouver.
Insatisfaits, ils erreront,
Cherchant la lumière,
Ne la trouvant jamais.
La mort de l'autre, restera en eux
Comme un long regret.