Un jour, je le sais, tu me tromperas.
Dans un an, deux ou trois, tu me tromperas.
Tu deviendras guerrier, par l'odeur alléchée,
Le goût de l'aventure, les odeurs épicées,
Par le regard de braise de quelqu'unes, ou le déhanchement de quelqu'autres.
Tel un chasseur épris de liberté, tu choisiras ta proie, sans te presser,
Attendant sagement que la dame se laisse prendre.
Tu oublieras promesses, souvenirs doux et coin du feu.
Tu oublieras l'odeur et la soie de ma peau.
Tu iras te frotter vers d'autres îles,
Au bord desquelles il fera bon nager un temps.
Moi, je te respirerai et croierai tes mensonges.
Tu mens si bien, mon tendre amour !
En femelle blessée, je me blottirai dans le creux de tes bras,
Où tu feras semblant de m'aimer juste ce qu'il faut
Afin que nul orage n'éclate et que tu puisses encore et toujours les aimer,
Elles, qui n'attendent que toi, l'homme infidèle !
Brumes1

L'homme infidèle
Débuté par Brumes1, oct. 12 2007 07:46
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 12 octobre 2007 - 07:46
#2
Posté 12 octobre 2007 - 07:52
Ne nourrit pas les démons de tes peurs.Prends les devants et vis tes folies...En d'autres bras.Le temps n'est pas venu pour toi d'être comme moi et ma Marquise.Bien à toi.
#3
Posté 12 octobre 2007 - 10:22
celui qui sait ne peux pas tout savoir, ne soit pas infidelle, rien que pour défier tes demonds... celui qui aime vraiment : ne trompe pas..!amitié.
#4
Posté 13 octobre 2007 - 08:34
Je me place en tant que femme que je suis vis à vis de l'infidélité de l'homme.
Je ne veux ni être infidèle ou l'inverse. Je décris simplement le démon de certains hommes qui ne peuvent pas être fidèles à leur compagne. La peur est là , bien sur, ou plutôt le soupçon, le manque de confiance pour la femme mais cela est une autre histoire....
Amitiés
Brumes1
Je ne veux ni être infidèle ou l'inverse. Je décris simplement le démon de certains hommes qui ne peuvent pas être fidèles à leur compagne. La peur est là , bien sur, ou plutôt le soupçon, le manque de confiance pour la femme mais cela est une autre histoire....
Amitiés
Brumes1
#5
Posté 13 octobre 2007 - 01:09
Nous avons tous nos propres démons....Même toi,mais les connais-tu?Bien à toi.
#6
Posté 14 octobre 2007 - 02:10
L'homme
Un homme à confesser… ça te dit bien les choses
Des péchés enfantés des plaisirs ingénus
En des lieux musiqués ses augures de rose
Des vertus à crier du bonheur secouru
Un homme ça se voit… dans ses phrases, assisté
Ca s'entend plein poumon dans ses lignes de fuite
Tu le vois tu l'entends, sous tes robes, dressé
A ton ventre éclairé tes yeux reconnaissants.
Celui-là qui te prend comme on prend un taxi
Qui te vend du printemps à la solde des rêves
Qui prépare l'instant au soleil dans ton lit
Chaque nuit écumée dans son ciel qui crève
Lui pour toi c'est pas rien le reste tu t'en fous
Fallait bien que le cœur choisisse sa victime !
Sous son masque d'aimer que tu croques à genoux
Tes vingt ans ravaudés à jamais à la traîne
Ses regards supposés cette idée de complot
Sa façon d'être toi ses musiques secrètes
Près de lui tu t'endors
Et les nuits en solo
Tu l'attends
Tu le sens... En baiser dans ta tête
Tous ses mots dans tes mots… Tendrement des distances
Tant de temps aux langueurs…
L'Homme… A son mal, venu
Aux morsures d'aimer, en baisers de voyance
Ses hiers à t'attendre
Pour tant d'autres débuts
Un homme à confesser… ça te dit bien les choses
Des péchés enfantés des plaisirs ingénus
En des lieux musiqués ses augures de rose
Des vertus à crier du bonheur secouru
Un homme ça se voit… dans ses phrases, assisté
Ca s'entend plein poumon dans ses lignes de fuite
Tu le vois tu l'entends, sous tes robes, dressé
A ton ventre éclairé tes yeux reconnaissants.
Celui-là qui te prend comme on prend un taxi
Qui te vend du printemps à la solde des rêves
Qui prépare l'instant au soleil dans ton lit
Chaque nuit écumée dans son ciel qui crève
Lui pour toi c'est pas rien le reste tu t'en fous
Fallait bien que le cœur choisisse sa victime !
Sous son masque d'aimer que tu croques à genoux
Tes vingt ans ravaudés à jamais à la traîne
Ses regards supposés cette idée de complot
Sa façon d'être toi ses musiques secrètes
Près de lui tu t'endors
Et les nuits en solo
Tu l'attends
Tu le sens... En baiser dans ta tête
Tous ses mots dans tes mots… Tendrement des distances
Tant de temps aux langueurs…
L'Homme… A son mal, venu
Aux morsures d'aimer, en baisers de voyance
Ses hiers à t'attendre
Pour tant d'autres débuts