
par grande faveur
#1
Posté 13 octobre 2007 - 08:46
Et me tient allongé entre ses longs doigts diaphanes
Ses yeux ne me quittent pas comme s'ils attendaient
Un prodige quelque révélation un accomplissement
Je sais ce qu'elle attend de moi je m'y suis préparé
Le crible est terriblement étroit qui attend mon passage
Il va falloir être poussière plus poussière que jamais
Si irréversiblement poussière que tous ses souffles
Unis pour me chasser vers les paisibles étoiles là -haut
ne pourront que constater leur cuisant échec
Elle que je nomme ici c'est la mort elle qui me guette
C'est encore la mort elle qui vient là toujours elle
Nous nous étions connus il y a longtemps il y avait eu
Promesse puis nous nous étions fâchés la vie dit on
Ne fait pas de cadeaux je ne lui en ferai pas non plus
Je serai poussière si parfaitement que nul crible
Ne m'empêchera de vivre comme toujours j'ai vécu
Accroché à la crinière du cheval fou qui court l'infini
#2
Posté 13 octobre 2007 - 12:45
#3
Posté 13 octobre 2007 - 01:31
VOICI 3 MOIS QUE JE NE M ETAIS PAS MANIFESTE
CA VA ?
merci pour votre commentaire
#4
Posté 13 octobre 2007 - 02:37
Etais-tu parti pour un monde meilleur?Ton retour m'enchante.Amitiés.BONJOUR LE TEUTON ...
VOICI 3 MOIS QUE JE NE M ETAIS PAS MANIFESTE
CA VA ?
merci pour votre commentaire
#5
Posté 13 octobre 2007 - 02:50
Elle m'a par grande faveur hissé à hauteur de ses yeux
Et me tient allongé entre ses longs doigts diaphanes
Ses yeux ne me quittent pas comme s'ils attendaient
Un prodige quelque révélation un accomplissement
Je sais ce qu'elle attend de moi je m'y suis préparé
Le crible est terriblement étroit qui attend mon passage
Il va falloir être poussière plus poussière que jamais
Si irréversiblement poussière que tous ses souffles
Unis pour me chasser vers les paisibles étoiles là -haut
ne pourront que constater leur cuisant échec
Elle que je nomme ici c'est la mort elle qui me guette
C'est encore la mort elle qui vient là toujours elle
Nous nous étions connus il y a longtemps il y avait eu
Promesse puis nous nous étions fâchés la vie dit on
Ne fait pas de cadeaux je ne lui en ferai pas non plus
Je serai poussière si parfaitement que nul crible
Ne m'empêchera de vivre comme toujours j'ai vécu
Accroché à la crinière du cheval fou qui court l'infini
L'aubergiste dans son plus beau rôle : remplir les pichets des nectars que lui offrent la vie...
Très beau texte sur un sujet où la poussière ne s'accroche qu'aux dernières notes de la vie... J'ai beaucoup aimé. Amitié.
#6
Posté 13 octobre 2007 - 03:02
(j'ai des amis là -bas ; Jean Claude et Jeannette)
merci pour votre commentaire qui m'a donné soif
... vous dites avoir beaucoup aimé ! Tant mieux; ça fait plaisir... si on allait boire un coup ?
BIEN A VOUS
CHRISTIAN