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la fin de la mort


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3 réponses à ce sujet

#1 badia

badia

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Posté 14 octobre 2007 - 01:32

La vie c'est l'éternité.

Mort à jamais de son vivant


Doit naître ou mourir

Mourir et périr !

La mort.



#2 hirondelle

hirondelle

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Posté 14 octobre 2007 - 02:45

Cela me rappelle une chanson de Barbara'' A mourir pour mourir''...Merci
Amitiés,H.

#3 athor95

athor95

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Posté 15 octobre 2007 - 01:48

Madame la mort





Ô ! Mon élue, ma douce et passionnée, mon venin vénéré…
Qu'en as-tu fait de ma braguette…
Mais quel autre barbon aura su tant t'aimer…
À quelle âme prochaine seras-tu morcelée…
Quel autre mieux que moi
Quel autre mal chronique, sous ta jupe levée, aura su te convaincre…
Combien de rêves et de fantasmes, déracinés du cœur…

Garde moi, mon amour, en ton ventre mouillé, ta plus douce colère…
Ton visage d'acier et ta larme de sang…
Nous veillerons le soir des poussières de lampe
Un fanal de chair, tant nos cendres perverses, à portée de tes dents…

Quand va l'oeil du tendre humer tes profondeurs
Où va lustrer le pourpre, cette langue qui meurt, aux pieds d'une statue.

Combien de rien et de si peu, de supplices et de feux
Tant mon sexe dressé, en nage de ton cul…
Pour que ta bouche s'ouvre, à l'unique saveur.

Combien de temps chéris, après tous nos silences
Pour que le croque-mort, trinque à notre candeur, enivrée du mépris…

Quelle autre belle Amie, quelle autre belle et tendre, aussi pure que brèves, à mon mal chéri ?
Ne seras-tu que cendres, aux belles nuits d'antan, aux couleurs vermeilles…
Est-ce donc à présent, plus que larme et regrets…
Suis-je au souvenir froid, plus qu'un astre d'acier et que l'âme dérange, en ta douce demeure ?

#4 le_faune

le_faune

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Posté 31 octobre 2007 - 12:56

Si débat il doit y avoir, il me semble que les thèses de Heidegger pourraient s'avérer utiles. Pour ce dernier c'est la mort qui donne son sens à la vie, sens directionnel mais tout aussi sémantique. La vie va vers la mort, la mort est ce qui est toujours au devant de nous. La crainte de la mort, l'angoisse, nous révèle la structure de la vie comme un être-pour-la-mort. Elle est l'exemple paradigmatique de l'ek-stase, ce mouvement qui nous porte toujours en avant de nous-mêmes vers le monde et les autres, toujours la médiateté. La conscience de la mort est ce qui va pousser l'homme vers les autres et vers le sens, vers le faire. La conscience de cette mort revient à poser une limite dans le temps à son existence. Doit-on vraiment parler de l'après la mort? La mort dans ce qu'elle a de dramatique, de réel n'est-elle pas le Sabre fendant l'Une Pomme de l'éternité? Il est clair que la notion de limite, de fin n'a pas fini de poser des questions, et pardonnons à notre collègue qui pour titrer son post sur la chose aurait du opter pour quelque chose du genre: "Approche sérielle de la notion de limite".