Toi feu pâle, mâle
Tu t'allonges sur la fatigue - borde son horizon
Longue flamme bleue
Dont la pointe laiteuse ferme un oeil sans visage
Balayées les dernières poussières du jour
Tombent sans bruit dans la mer
Et dansent, scintillent à sa surface
Avec les premières cendres de la nuit
Nuit qui s'épand et tresse
Les pierres froides d'une cité lunaire
En épis d'étoiles
Pour orner la coiffure des femmes de nos pays