L'horreur prend toujours la voie la plus direct.
On ressent ses relents dés les premiers moments.
L'antipathie est la forme calme de l'insecte,
qui souille puis grouille vers ce dégoût éminemment violent.
On voit souvent des choses, des êtres qui nous débectent;
tout en eux sent le rance, le peu, l'essence puant et dégoulinant,
mais on ne peut détacher nos yeux de leur laideur infecte,
car ce qui nous repoussent nous attirent aussi irrémédiablement.
L'horreur s'insinue, s'imprègne même, telle une secte;
elle attend à chaque fois les instants troublants et déroutants,
pour apparaître puis disparaître sans qu'on la détecte,
et pour dresser la scène supérieurement brûlante, évidement.
On ne voit rien à ce stade et nos yeux qui s'humectent,
semble rougi par un feu diaboliquement ardent.
Mais tout se finit, fuit, et peu à peu se désinfecte,
car le soleil luit, certes, mais pas indéfiniment.
Malheureusement, si l'on regarde continuellement la lune,
de l'oeil livide et séché du dormeur,
l'accoutumance au noir nocturne,
nous rendrait insensible à sa face cachée, à son visage d'Horreur.
Alors focaliser tous vos sens sur l'immense laideur de ces quelques vers,
car il vous faudra assurément goutter à cette intense horreur avec appétit pervers.
Et là vous pourrez apprécier pleinement, les réminiscences du chemin parcouru,
en vous félicitant d'y avoir survécu.
"Je crains que rien ne saurait surpasser, l'évident talent qui se répand dans ses vers ratés.
Je crains que rien ne saurait surpasser, l'art gore de ce mentor de la grande futilité.
Je crains que rien n'arrêtera maintenant l'horreur, de ses écrits qui polluent ainsi, la mirifique poésie.
Je crains que rien n'arrêtera maintenant l'horreur, mais naturellement la mort, encore et toujours, sévit."

L'Horreur
Débuté par flonvier, oct. 20 2007 09:07
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